Les 41 employés compressés du programme Emel se plaignent du sort qu’il leur a été réservé. Tout en dénonçant le caractère abusif de leur licenciement et pour se faire entendre, ils ont dressé des tentes devant le siège de la Sonimex. Les 41 superviseurs compressés recrutés de 2012 à 2015 ne comprennent pas l’attitude de leur ancien employé. Déclarant n’avoir jamais eu de problèmes de malversations en dépit des importantes sommes qu’ils ont eu à gérer et s’attendant à des promotions à défaut des félicitations, ils ont été tout bonnement congédiés le 30 juin dernier. Leurs collègues détachés au programme Emel par la Sonimex tout en percevant deux salaires regagneront leurs postes sans encombre. Les efforts déployés pour se faire entendre furent vains. Lors de la visite du Chef de l’Etat, les 41 superviseurs déploieront leurs banderoles pour attirer l’attention de Ould Abdel Aziz. Ils auront plus tard l’occasion de rencontrer le premier ministre qui aurait estimé, selon leurs dires, « impossible » leur licenciement. Pourtant, reconnaissent-ils, « ce fut possible ». Ils se verront confirmé par la secrétaire général du ministère du Commerce et par ailleurs maire de Lighrane, leur licenciement ordonné aurait-elle divulgué, par son département, indiquent-ils. Pire, les motifs ayant présidé à leur compression disparaîtront comme des éclairs. Et la Sonimex dirigé par le maire de Tintane procéda à de nouveaux recrutements alors qu’elle venait de compresser. Drôle de procédé au pays des…
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !