La vente par le gouvernement de certains sites abritant des écoles répertoriées parmi les plus anciennes de Nouakchott continue à susciter la controverse, une partie de la presse et le FNDU dénonçant notamment des attributions déguisées à certaines personnalités « proches » du président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Sur un ton diamétralement opposé, Maître Sidi Mohamed Ould Maham, président de l’Union Pour la République (UPR), a défendu cette opération, affirmant notamment qu’elle a rapporté 7 milliards d’ouguiya au trésor public.
Le leader du principal parti de la majorité s’exprimait lundi après midi au cours d’une conférence de presse.
L’option de session du gouvernement a été réalisée « sur la base d’une procédure transparente, assortie d’un cahier des charges strict».
Les écoles en question étaient devenues impropres à recevoir des élèves dans le cadre de l’exercice de l’activité de l’enseignement, ce qui explique l’option du ministère de l’éducation nationale de les ramener au patrimoine public par l’intermédiaire du département des finances, a expliqué le leader de l’UPR.
Au-delà des discours contradictoires, la confusion entre la politique et les affaires en Mauritanie interdit de rêver à un minimum de transparence dans la gouvernance et la gestion des affaires publiques.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !