Les délégués des travailleurs de la société nationale industrielle et minière (SNIM) ont exprimé à Nouadhibou leur mécontentement suite au refus de la direction générale de ne pas satisfaire leurs doléances. Dans une lettre ouverte adressée au directeur général, les délégués déclarent que certains points issus des négociations du 24 décembre 2014 n’ont pas été entièrement satisfaits. A titre d’exemple, les délégués citent les dispositions 6 et 7 relatives respectivement au suivi de la distribution des terrains et à l’augmentation des indemnités liées à l’équipement entre autres doléances insatisfaites. Les délégués ajoutent dans leur lettre qu’après une série de réunions avec les premiers responsables de la société pour relever les fonds destinés à l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, il s’est avéré que la société décide unilatéralement et refuse le consensus. Selon les termes de la lettre, alors que les délégués demandaient une augmentation des montants alloués aux affaires sociales et aux primes d’équipement, la société a procédé à la suspension des indemnités le 2 juin 2014 sans les consulter. Les délégués ont conclu leur lettre par la décision de suspendre les négociations jusqu’à nouvel ordre. Très mécontents, les délégués ont refusé de répondre à une invitation de rupture du jeûne adressée par l’administrateur directeur général en protestation contre la négligence de leurs doléances.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».