La Mauritanie passe le test du débat citoyen planétaire sur l’énergie et le climat ce samedi 06 juin.
Cette manifestation est organisée par un collectif d’associations (ONG Biodiversité, la RIM YOUTH Climate Mouvement, et l’Association des Maires et Parlementaires du Gorgol).
Conçu sur la base d’une approche participative, ce vaste débat implique toutes les catégories de citoyens choisis sur la base de l’unique critère de la représentativité.
Cet exercice exclut les décideurs, des hommes politiques et les experts.
« Les citoyens vont échanger librement sur les questions environnementales locales, tout en gardant à l’esprit la dimension mondiale qui caractérise les défis liés au changement climatique.
L’objectif de ce débat planétaire est de valoriser la parole citoyenne dans le domaine de l’énergie et du climat, en tenant compte des cinq (5) sujets clef dans le cadre des négociations mondiales de Paris sur le climat (COP21), prévues fin novembre 2015 ».
La conférence de Paris devra marquer une étape décisive dans la négociation du futur accord international dont l’entrée en vigueur est attendue en 2020, en adoptant ses grandes lignes avec pour objectif que tous les pays, dont les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre-pays développés comme pays en développement-soient engagés par un accord universel contraignant sur le climat.
Cet événement mondial se déroule simultanément dans 100 pays.
Les négociations seront déterminantes pour l’avenir de la planète par rapport à la gestion du changement climatique.
Dans son classement annuel qui sert de baromètre à la liberté de presse dans le Monde et publié chaque année le 3 Mai, à la veille de la Journée mondiale de la Presse, Reporters Sans Frontières (RSF) a rétrogradé la Mauritanie de la 33ème place qu’elle occupait l’an dernier à la 50ème. Pourquoi, à votre avis ?