Un groupe de retraités du personnel non permanent du ministère de l’agriculture attend toujours depuis le 31 décembre 2014 d’être régularisés en termes de droits et d’indemnités de mise à la retraite. Leur dossier est toujours en instance au niveau du secrétariat général du ministère et des services de la direction administrative et financière de leur ancien employeur. Trois longs mois d’attente pour des jardiniers, gardiens et autres plantons et petits employés de la manutention qui ne savent plus que faire depuis qu’ils ne perçoivent plus leurs maigres traitements qui leur permettaient quand même de survivre en jonglant avec les boutiquiers du coin qui ne veulent plus prendre aucun risque en refusant depuis plusieurs semaines de leur faire les habituelles dettes auxquelles a droit chaque fonctionnaire. Comme les boutiques, les banques de ces anciens employés du ministère de l’agriculture ne sont plus prêtes à leur concéder le moindre service puisque depuis trois mois aucun virement n’a été fait à leur profit. Le dénouement de leur situation leur permettra de payer leurs engagements bancaires et de pouvoir de nouveau bénéficier des facilités qu’offrent les banques primaires à leurs clients. Pourtant, tous les droits réunis de ces employés ne dépassent pas quelque trois à quatre millions (trois à quatre cent mille par employé). Une situation difficile que le ministère de l’agriculture doit rapidement régler.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !