De nombreux endroits de Nouakchott sont dans le noir depuis la fin de la soirée du lundi 30 mars suite à une interminable coupure d’électricité.
Dans quelques quartiers, le retour du jus n’aura duré que le temps d’une rose, pendant que les autres sont restés dans les ténèbres.
Une situation à l’origine de multiples désagréments au détriment des administrations, des entreprises et des foyers, qui courent le risque de voir pourrir certaines denrées alimentaires en congélation.
Depuis hier, la Société mauritanienne d’Electricité (SOMELEC-publique) garde un silence radio total.
Cependant, on peut rappeler ce communiqué publié le 17 février dernier, dans lequel la société nationale a annoncé « des essais de mise en service d’une centrale duale de 180 mégawatts en voie d’achèvement.
Des opérations de raccordement au réseau de distribution électrique qui pourraient entraîner des perturbations momentanées dans l’approvisionnement de la ville de Nouakchott ».
Dans son classement annuel qui sert de baromètre à la liberté de presse dans le Monde et publié chaque année le 3 Mai, à la veille de la Journée mondiale de la Presse, Reporters Sans Frontières (RSF) a rétrogradé la Mauritanie de la 33ème place qu’elle occupait l’an dernier à la 50ème. Pourquoi, à votre avis ?