BACOMAB, un fonds Fiduciaire pour la conservation du littoral mauritanien a accordé un financement de 70 millions d’Euros au profit des aires protégées mauritaniennes. Les conventions de financement ont été signées, ce jeudi26 mars, à Monotel Dar El Barka, entre les différentes parties.
La première subvention, signée avec Parc National du banc d’Arguin (PNBA), lui permettra de consolider et de pérenniser le système de surveillance maritime et côtière.
La deuxième subvention profite, quant à elle, au Parc de Diawling qui pourra renforcer la surveillance, le suivi écologique, hydrologique et socioéconomique et à la cogestion partagée des ressources naturelles.
La 3e convention a été signée avec la Fondation MAVA qui participe pour un montant de 3 millions d’Euros à la capitalisation du fonds.
La signature de ces conventions a été mise à profit les parties contractantes pour se réjouir et se féliciter de l’aboutissement d’un long processus de mise en place du fonds. Cette signature intervient au terme d’une assemblée générale des instances de gouvernance du fonds tenue à Nouakchott les 25 et 26 mars.
BACOMAB dispose désormais d’un capital de 21 millions d’Euros. Ce capital est placé dans les marchés financiers internationaux, ce qui permet de générer des revenus avec lesquels il finance les aires marines protégées mauritaniennes et soutient les populations résidentes. C’es un mécanisme de financement nouveau qui préserve la pérennité du capital mais aussi de mener des actions pour la préservation durable de la biodiversité.
BACOMAB est financé par l’Etat mauritanien, la coopération allemande (KFW et GIZ), la fondation MAVA, l’Agence française de coopération (AFD), le fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) et l’Union Européenne.
Signalons que le littoral mauritanien s’étend sur une longueur d’environ 720 Km et que la zone économique exclusive (ZEE), d’une valeur écologique unique, couvre une superficie de 230000 Km2.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !