Faits divers...Faits divers...

25 December, 2025 - 15:06

Nouveau meurtre à Toujounine

Après le meurtre perpétré la semaine dernière, un nouveau drame s’est encore déroulé au quartier PK 8 de Toujounine, le samedi 20 Décembre. Quasiment la même scène… La fois passée, c’était un soldat « sans problèmes » – rapportent ceux qui l'ont connu – qui avait été lâchement assassiné par un autre jeune de ses connaissances. Celui-ci l’avait surpris par derrière, lui assénant plusieurs coups de couteau, malheureusement mortels. On pense qu'il pourrait s'agir d'un règlement de compte sentimental...

Cette fois-ci, c’est une altercation au téléphone entre le jeune Vadhily, fils unique de sa mère, et son cousin qui habite au quartier Mbeyet Achra. Le premier monte en suivant dans son véhicule, se rend au domicile du second vers une heure du matin, y appelle son cousin à sortir dehors et le défie à se bagarrer loin de là. Son antagoniste tente de le convaincre de laisser tomber l'affaire. Mais Vadhily n’en démord pas et les voilà tous deux en route vers l'axe Aziz.

Une fois arrivés, ils descendent et commencent à se bagarrer dans l'obscurité. Le cousin gifle Vadhily qui réagit en le prenant par une prise au cou qui commence à l'étouffer. Son adversaire tire alors un poignard et lui tranche une partie de la gorge. Vadhily s’écroule, giclant de sang, son cousin s’enfuit mais un homme qui passait non loin le poursuit et le maîtrise. Évacué à l'hôpital Cheikh Zayed, le blessé meurt avant d'atteindre celui-ci, tandis que la police arrête le suspect. Le mobile de cette altercation serait une histoire de poudre blanche.

 

Un imam arnaqué et drogué

Le vendredi 19 Novembre, un peu avant la prière, l'imam d'une mosquée sise au quartier Mellah reçoit la visite d'un homme majeur qui semble sans problèmes, se déclarant fonctionnaire du ministère des Affaires islamiques. « Je dois t'emmener au bureau pour que tu encaisses une somme destinée aux imams », lui dit-il. Le religieux répond que la prière ne va pas tarder et lui demande d'en attendre la fin. Mais son interlocuteur prétend que l'administration chargée de ce dossier ferme à 14 heures et qu’après ce délai, le dossier sera clos. Le pauvre imam ne veut pas perdre cette opportunité et se décide donc à accompagner le nouveau venu qui lui demande, cependant, d'apporter avec lui soixante mille MRO destinées à couvrir les frais de l'opération. « Je n’en ai que quarante mille en poche », lui répond-il. Et l’autre d’insister : « allons chercher le reliquat ». L'imam passe par une agence Bankily, encaisse les vingt mille manquantes et verse le tout au « fonctionnaire ». Celui-ci téléphone illico presto et une voiture vient les embarquer. « Elle appartient à un autre fonctionnaire du ministère », précise le filou. En route, notre imam perd bizarrement conscience et ne se réveillera qu’une heure plus tard dans un coin désert de Dar Naïm, tête lourde et brumeuse. Après avoir parcouru une vingtaine de mètres, il parvient à héler un taxi qui le ramène chez lui et s’efforce de l’aider à se réveiller. Dès son arrivée à demeure pris en charge par sa famille, le malheureux est évacué à l'hôpital où son état est encore jugé instable.

 

Un auto-stoppeur s'empare d'un 4x4

Il y a quelques jours, Abdallah revenait du Brakna à bord de sa Toyota Hilux de couleur blanche modèle 2015. Au carrefour Boghé-Aleg, il croise un jeune auto-stoppeur. «Pouvez-vous m’emmener, s'il vous plaît ? Je dois aller à Nouakchott mais je n'ai pas d’argent pour le billet. - Pas de problèmes, embarque ! », répond généreusement Abdallah. Le jeune monte à bord et le remercie vivement, tout en implorant Allah de le récompenser pour son bon geste. En chemin très occupé à manipuler son téléphone, il ne parle guère… Arrivés au Pk 20 à l'Est de Nouakchott, Abdallah descend pour prier, laissant son véhicule tourner au ralenti alors que le jeune passager semble somnoler à bord. Après avoir accompli ses dévotions, notre charitable conducteur revient à son 4x4… pour constater malheureusement que celui-ci a disparu ! Selon toute probabilité, c’est son « compagnon » de route qui s’en est emparé pour disparaître. La victime a déposé plainte partout mais aucune trace de ce pick-up n'a été, à ce jour, retrouvée.

 

Mosy