
L'histoire de chaque pays comporte des évènements heureux et d'autres malheureux que le temps finit toujours par réparer ou résorber : au compte de ceux-ci, la domination d'une classe sur les autres, conflits internes, esclavage, exploitation de l'homme par l'homme. La traite négrière, l'exploitation des Noirs et leur servitude par les Blancs, qui avait marqué l'Histoire ne soulèvent plus, aujourd'hui, le moindre souci. Pourtant, leurs séquelles demeurent encore. Aux États-Unis par exemple, des Noirs américains peuvent être cités dans les cartels de la drogue, les sans domicile fixe mais jamais dans les listes des plus fortunés ni dans celles des plus influents. Et c'est le cas partout en Occident. Dans cette zone où l'esclavage était des plus sauvages, les Noirs y faisant l'objet des pires traitements physiques et mentaux : exécution capitale en cas de révolte, sinon travaux forcés, voire privation de sommeil. De nos jours, aucune organisation des droits de l'Homme ne parle de ce sombre passé sombre ni de ses conséquences actuelles sur les victimes. Silence absolu sur la question… contrairement à ce qui se passe chez nous où les séquelles d'esclavage sont devenues un fonds de commerce pour l'extérieur et, au plan local, une monture pour se faire élire.
Pourtant, l'esclavage qu'a connu notre pays n'a jamais endommagé la cohésion sociale ni le respect mutuel. Il n'a jamais affecté les liens de sang et de parenté entre les maîtres et leurs esclaves, puisqu’ils se marient entre eux et chacun d'eux porte le nom de l'autre. Chez nous, certains descendants d’anciens esclaves ont été promus, par la société, pour devenir chefs de grande tribu. Mais cette question est reprise sans cesse par des agitateurs à la solde du lobby juif qui dispose de la commande de l'État profond, s'activant à détruire le monde arabo-musulman, pays après pays. En agissant sur la fibre religieuse, les divergences ethniques ou le terrorisme violent encadré par leurs soins. L'exemple de la Syrie est éloquent, dudit terrorisme violent au palais en qualité de Président. Au Soudan, au Mali, les forces du mal frappent partout…
Menaces existentielles
Et c’est encore la même rengaine, en ce qui concerne le passif humanitaire, pansé, à maintes reprises, via des excuses publiques, compensations et indemnisations par les différents régimes du pays… mais qui ne cesse pourtant de rebondir, instrumentalisé par certains pays cherchant à saper la stabilité de la Mauritanie. En tout cas, la passivité des régimes à l'égard de ces questions, par crainte d'être taxés de chauvinisme ou de racisme, ne fait qu'empirer ces menaces existentielles pour notre nation. Il est temps de mettre en terme, par la force de la loi, aux discours racistes et claniques qui visent la destruction de la Mauritanie. Tout mauritanien qui propage les discours agitateurs et diviseurs doit être sanctionné de la façon la plus rigoureuse. Et démis de toutes ses fonctions, s'il est fonctionnaire ou élu. Il faut aussi déchoir de la nationalité mauritanienne tous les traîtres qui ne tarissent pas de taxer la Mauritanie d'apartheid ; revoir également l'utilité d'entretenir des relations diplomatiques avec des pays qui hébergent des organisations portant préjudice à notre pays.
La passivité de nos régimes a fait, de notre pays, l'éternel prisonnier de son histoire. Or la force de chaque pays réside dans sa capacité à transformer ses défis en opportunités et à dépasser tous les chocs. Mais les forces du mal sèment et agitent les moindres divergences, pour nous empêcher de trouver le temps de bien organiser notre présent et de mieux préparer l'avenir. Notre problème majeur, c'est plutôt la pauvreté endémique, la mal-gouvernance, l’injustice et comment organiser une réparation équitable des richesses. Mais les démons de la démocratie ont démoli toutes ces notions et, pire encore, la cohésion sociale, notre raison d'être. Il nous faut donc une dictature qui construit, plutôt qu'une démocratie qui détruit.
Mohamed Ahmed Cheikh
Ingénieur




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