Quelles suites pour les présumés tricheurs au BAC 2025

10 July, 2025 - 12:55

Une affaire de tricherie présumée dans le cadre de l’organisation du BAC 2025 défraie la chronique et enflamme la toile depuis près de 48 heures.
Plusieurs dizaines de jeunes ont été arrêtés et placés sous le régime de la garde à vue dans différents commissariats de police de Nouakchott, provoquant des regroupement devant les différents lieux abritant les enquêtes préliminaires.
Quelles sont les ramifications de cette affaire, qui n’est concevable que dans le cadre d’un vaste  réseau, avec éventuellement des enseignants et peut être au-delà.
Mais dans l’immédiat, il est légitime de s’interroger sur la suite pénale, qui sera donnée à cette affaire, concernant les jeunes élèves, qui ne sont en réalité que les victimes de la cupidité des adultes.
Dans ce contexte, sur le plan du droit, la question qui brule les lèvres porte sur l’existence de dispositions pénales réprimant la tricherie pendant un examen, au-delà de la sanction immédiate de disqualification et de l’interdiction ultérieure d’autres examens et concours.

Une mesure qui constitue en soi un fardeau pour les familles, dont le parcours de l’enfant sera longtemps hanté par le poids de l’échec scolaire.

L’absence de dispositions pénales prévoyant et punissant l’infraction de la tricherie, devrait interdire de donner une suite judiciaire à cette affaire, au nom du respect du principe de la légalité des poursuites.