Dix-sept agents  sur vingt-deux, toutes catégories confondues, licenciés du Secrétariat exécutif du G5 Sahel de nationalité mauritanienne, sollicitent l’intervention du président de la République. Ils attendent du Chef de l’Etat ‘’d’impulser les dynamiques adéquates afin de débloquer la situation du personnel’’. Ils demeurent convaincus que ‘’sa sagesse et son patriotisme permettront à (ses) compatriotes de recouvrer, dans la dignité, leurs droits dus au titre de leur départ du fait de leur employeur’’.

 Dans une lettre ouverte adressée au président Ghazouani, les compressés indiquent que ‘’ le personnel était sous contrats à durée indéterminée et a été licencié sans préavis. A cet effectif, s’ajoutent deux cadres qui ont pris leur retraite au cours de l’année 2024’’. Ils estiment que ‘’l’autorité de tutelle responsable de l’apurement des droits sociaux de ce personnel, n’a à ce jour pas enclenché les mécanismes appropriés pour leur règlement. Le personnel ayant loyalement servi l’organisation depuis sa création en 2014, se trouve dans une situation critique sans perspectives visibles, ni soutien moral ou financier. La situation du personnel, abusivement libéré, a un impact social dont les conséquences critiques vont crescendo’’, s’indignent-ils.

Selon eux, ‘’la perspective du paiement des droits réside dans une décision souveraine de l’État, en vertu de laquelle, les droits du personnel peuvent être réglés moyennant une compensation à prélever sur les actifs de l’organisation (bâtiment abritant le siège, terrain, voitures, …, etc.)’’.