Contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, les dernières opérations de vote de la présidentielle du 21 juin 2014 ont constitué une occasion de fraudes particulièrement massives, surtout dans les zones reculées du pays. La consigne selon laquelle le taux de participation doit être très élevé à réveillé les vieux démons de la fraude formés au début des années 90. Dans les bureaux de vote de certaines circonscriptions électorales du Tagant, de l’Assaba ou des deux Hodhs par exemple, il arrivait que les inscrits de tout un bureau « votaient » à 100%. Curieusement, en ce jour du 21 juin 2014, tous les inscrits étaient là et votaient sans une quelconque anomalie. Ce phénomène a été remarqué dans toutes les wilayas du pays. Surtout dans les bureaux de vote reclus où les quatre autres candidats à la dernière présidentielle n’ont pas pu envoyer des représentants. Les artisans de ces fraudes électorales massives sont généralement les hauts fonctionnaires (ministres, secrétaires généraux, directeurs d’institutions publics…) qui rivalisent à qui mieux mieux afin de réaliser le mieux score assorti du meilleur taux de participation au profit du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz. Ces fraudes avérées n’ont pas empêché ni la Commission Electorale Nationale Indépendante, ni l’Observatoire National de Surveillance des Elections d'organiser des conférences de presse pour déclarer que tout s’est très bien passé préparant ainsi le terrain au fameux Conseil Constitutionnel pour prononcer officiellement l’élection pour un deuxième mandat du président sortant/entrant Mohamed Ould Abdel Aziz.