La Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) va produire 1.030.000 tonnes de minerais (soit 99% de ses objectifs) et exporter 1,15 millions de tonnes à la fin du mois de février, selon un communiqué publié samedi soir dans un contexte national marqué par un mois de grève à Zouerate et le relais de Nouadhibou depuis mercredi dernier.
La SNIM affiche sa détermination à respecter tous ses engagements en dépit « de la conjoncture difficile que traverse le marché mondial du minerai de fer depuis la fin de l’année 2013, caractérisée par une chute de plus de 50% des prix, suite à l’augmentation substantielle et rapide de la production des grands mineurs, australiens et brésiliens en particulier, créant une explosion de l’offre.
Ainsi, plusieurs mines de taille moyenne n’ont pu résister à ce déséquilibre du marché ».
Les engagements de la SNIM dont la totalité sera honorée concernent « la poursuite du développement des projets, en particulier celui des Gulebs (enrichissement du minerai) qui démarrera en 2015 et permettra une hausse de 30% de la production à partir de 2016.
La réalisation d’un programme de vente de 13 millions de tonnes en 2014.
Le maintien de l’ensemble des effectifs et des acquis sociaux ».
Revendiquant une expérience de 50 ans dans le domaine de la production et de l’exportation du minerai de fer, la SNIM rappelle avoir « choisi la rationalisation des coûts pour rester sur un marché international devenu compétitif ».
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