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L'Observatoire National des Droits de la femme et de la fille (ONDFF), a organisé, ce samedi, 18 janvier 2025, dans un réceptif 'hôtelier nouakchottois, un atelier de partage avec les OSC et les PTF, sous le thème : « Réalité et perspectives ».
La société civile, des Ulémas et des partenaires techniques et financiers ont marqué cet atelier par leur grande. Un signe que les uns et les autres accordent une grande importance au travail que réalise, depuis des années, cet organe consultatif.
Ouvrant les travaux de l’atelier, la secrétaire générale de l’Observatoire, Mme Jemila Tidjani Bocoum indique : « Cet atelier vise à renforcer le dialogue et la concertation avec les différents partenaires pour définir les priorités futures et promouvoir un travail collectif en faveur de la protection et de la promotion des droits de la femme et de la fille ». Elle a ensuite rappelé la mission de l’ONDFF et les pas franchis depuis sa mise en place.
Pour rappel, l’Observatoire œuvre pour la promotion des droits de la femme et de la fille. Un travail de terrain dans un contexte politique favorable certes, ceci grâce la volonté politique du président de la République, d’une part, mais également dans des conditions difficiles car la majorité des femmes ignore presque toutes leurs droits et les textes qui les protègent, a indiqué Madame Bocoum. Profitant de l’occasion, la SG en a appelé au soutien et l’engagement pour renforcer les capacités de l’Observatoire. « Vos avis et vos propositions contribueront à l’élaboration de recommandations pratiques qui permettront de renforcer les performances de l’Observatoire et d’atteindre ses objectifs », indique-t-elle.
Après avoir remercié les pouvoirs publics et les partenaires, elle a invité ses consœurs à plus d’engagements, à plus d’implication dans toutes les activités nationales pour arracher davantage de droits.
Prenant la parole à son tour, la représentante de la GIZ, Mme Fatimeta Doukouré a félicité et encouragé l’ONDFF pour le travail accompli pour la promotion des droits des femmes et des enfants ; elle a ensuite a affirmé le soutien que le nouveau projet de la GIZ va apporter à l’ONDFF. Lancé en décembre dernier, ce projet intitulé « Renforcement des Droits des femmes » (RenForce), a pour objectif d’améliorer les capacités des acteurs locaux (publics, privés, non-gouvernementaux) dans leur engagement en faveur des droits des femmes ; il vise en étroite collaboration avec l’observatoire national des droits de la femme et de la fille, en terme d’appui et de conseil stratégique, au renforcement des capacités selon les besoins. Mme Doukouré a également indiqué que le projet entend travailler avec toutes les organisations de la société civile en leur proposant des formations et qu’il mettra l’accent sur l’autonomisation économique des femmes et contribuera à la création de réseaux avec les acteurs du secteur privé.
Au terme de cet échange de discours, un panel d’une dizaine de femmes des organisations de la société civile et des membres de l’Observatoire a dirigé les travaux de l’atelier. Les unes et les autres sont revenues sur la mission de l’observatoire, le rôle de l’islam en tant que premier garant des droits des femmes, l’Islam et le droit moderne, le rôle des Uléma en tant que régulateurs, la part de la femme dans la croissance, la nécessité pour les femmes de s’engager pour obtenir toujours plus de droits légitimes, le rôle de l’éducation et de la formation…Elles ont appelé à plus d’engagement des femmes afin de relever ces nombreux défis. Les intervenantes et les autres participantes ont saisi l’occasion pour saluer le rôle de l’ONDFF et ont réclamé plus d’accompagnement de la part de la société civile, les institutions de l’Etat et les Ulémas.
L’atelier a été clôturé par la signature par les participantes d’un appel dénommé « Appel des Amis de l'ONDFF » ; signe de reconnaissance du travail accompli par l’équipe de l’Observatoire, présidé par Mme Mehla Mint Ahmed.
Signalons que l’atelier a vu la participation des représentants du commissariat aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et à la société civile, de la commission nationale des droits de l’homme, du Haut commissariat des droits de l’homme des Nations Unis et de la GIZ.