Porteur de l’Agenda 2063 et de tous les objectifs en matière d’éducation, définis par la communauté internationale, l’Union Africaine (UA) est déterminée à affronter tous les défis et prendre en charge les problèmes auxquels sont confrontés les systèmes éducatifs du continent, à travers la mobilisation des États membres.
C’est en conformité avec cet esprit que se tiennent les assises de la Conférence Continentale sur l’Education à Nouakchott axée sur le thème « éduquer une Afrique adaptée au 21é siècle» du 09 au 11 décembre 2024.
La manifestation a pour objectif d’évaluer les progrès, identifier les défis persistants, partager les expériences des modèles réussis à l’échelle continentale et dégager des stratégies de financements innovants, dans le cadre d’une démarche incluant tous les acteurs du système éducatif et les partenaires au développement.
Le temps fort de cet engagement au plus haut niveau a été une journée consacrée au thème «éducation, jeunesse et employabilité »
organisée mardi, au Centre International des Conférences «Mourabitounes» de Nouakchott, en présence du président de la République, Mohamed Cheikh El Ghazouani, président en exercice de l’Union Africaine (UA), du président algérien, Abdelmajide Teboune, du président rwandais, Paul Kagame et du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et 30 délégations ministériels représentant 25 pays.
Les chefs d’Etats présents, le président de la Commission de l’Union Africaine (UA), Moussa Faki Mahamat et le représentant de l’UNICEF ont prononcé des discours plaidant en faveur du renforcement des systèmes éducatifs dans les politiques publiques.
Cette grande manifestation est organisée par la présidence de la commission de l’Union Africaine (UA), en partenariat avec l’UNICEF, autour de plusieurs axes: « l’évaluation des progrès, l’identification des défis et des stratégies à mettre en œuvre pour les relever, l’échange d’expériences et de connaissances entre spécialistes, identification des modèles réussis à l’échelle continentale et l’imagination des meilleures stratégies de financement de l’éducation en Afrique ».
La pertinence des assises de Nouakchott sur la question de l’éducation en Afrique est illustrée par deux (2) chiffres : actuellement 100 millions d’enfants africains n’ont pas accès à l’école du primaire au secondaire, avec toutes les conséquences sociales et dans le domaine de la sécurité, pouvant résulter d’une telle situation.
Ce chiffre risque de doubler à l’horizon des années 2070, si rien n’est fait, notamment dans le domaine de l’investissement, pour rectifier la tendance.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !