Plusieurs navires européens titulaires de licences de pêche dans le cadre du protocole Mauritanie/UE ont été sommés par les autorités gouvernementales de regagner leur port d’attache.
Cette mesure d’arrêt de la pêche des bateaux européens serait intervenue depuis 3 jours. Elle est la conséquence d’un blocage dans les négociations entre Nouakchott et Bruxelles visant le renouvellement de l’accord de pêche signé le 31 juillet 2012.
Les représentants des 2 parties avaient tenu un round de négociations à Nouakchott quelques jours avant l’élection présidentielle du samedi 21 juin.
Les pourparlers butent notamment « sur la contre partie financière et le délai d’entrer en vigueur du prochain protocole de pêche ».
Les européens estiment qu’ils paieraient plus que la valeur réelle de leurs captures dans les eaux mauritaniennes. Un autre point de blocage réside dans l’aspiration du gouvernement mauritanien à l’entrée en vigueur du futur protocole à partir de la date d’expiration de l’accord de 2012, c’est-à-dire à compter du 31 juillet.
Dans le protocole de pêche en cours de validité Nouakchott bénéficie d’une contre partie financière annuelle de 113 millions d’euros, qui ne permet pas l’accès aux poulpes.110 bateaux européens, en majorité espagnols, pêchent dans les eaux sous juridiction mauritanienne.

 

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