Le président de la République Mohamed ould Cheikh El Ghazouani a lancé, mercredi, un projet visant à sécuriser l’approvisionnement en eau potable de la capitale Nouakchott en améliorant l’approvisionnement en eau du champ de captage d’Idini. Le projet d’un montant de 75 millions de dollars comprend plusieurs composantes techniques, notamment le forage de vingt-quatre nouveaux puits, la réhabilitation de trente-sept autres et leur raccordement à un système moderne de télégestion. Selon le ministère de l’Hydraulique, une conduite de transmission de 59 kilomètres de long sera installée et deux nouveaux réservoirs de différentes capacités seront construits, ainsi que la réhabilitation de deux réservoirs existants. Le projet vise à « augmenter la production d’eau de 60 000 m3 par jour, améliorant ainsi l’approvisionnement en eau des habitants de la capitale sur une base durable », a ajouté le ministère. Le financement provient du budget de l’État et du Fonds arabe pour le développement économique et social. Tout devrait être achevé dans un délai de vingt-deux mois.
Des nombreux domaines où l’anarchie règne en maître à Nouakchott, c’est sans conteste le foncier qui tient le haut du pavé. Tout le monde a encore en mémoire la célèbre « poche 10 », située à la jonction entre Tevragh Zeïna et Teyarett, que l’État rasa il y a quelques années.