L’assemblée nationale a examiné et adopté un projet de loi relatif au contenu local dans l’exploitation des industries extractives et des énergies renouvelables, au cours d’une session plénière tenue mardi 19 novembre.
L’adoption de ce texte rentre « dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Prospérité Partagée (SCAPP), référentiel des politiques publiques de développement et vise à encadrer les efforts de développement dans les industries extractives (exploitation mines, gaz, pétrole et autres métaux, projets d’énergies renouvelables), concentrer les dépenses de l’industrie locale et son développement, stimuler l’emploi et créer des pôles économiques. Cette loi « va contribuer à la réalisation d’objectifs économiques et sociaux, afin de tirer profit du rôle croissant des industries extractives et des énergies renouvelables dans l’économie mauritanienne». Le nouveau texte devrait également « jeter les bases d’une économie émergente et moins dépendante des ressources naturelles non renouvelables, en permettant de prendre des mesures pour assurer la satisfaction des besoins de développement à travers l’adoption de nouveaux outils favorisant la promotion des Petites et Moyennes Entreprises (PME), actives dans le commerce des biens et des services de qualité, ainsi que le développement des compétences et de l’expertise locale».
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.