Depuis quelques semaines, un nombre croissant de senneurs non identifiés, de grande taille (de 40 à 60 mètres), pénètrent régulièrement dans les limites de la zone protégée du Banc d'Arguin. La fréquence de ces infractions a considérablement augmenté depuis le début de l’arrêt biologique. Il est inutile de rappeler les conséquences irréversibles que ces incursions causent aux écosystèmes vitaux pour toutes les pêcheries de notre pays.
Face à cette situation alarmante et extrêmement préjudiciable à nos ressources maritimes, le Banc d’Arguin étant une zone de reproduction pour des milliers d’espèces, les autorités maritimes se doivent de mettre en place une surveillance continue et renforcée, en particulier au niveau des coordonnées 20°.00, pour assurer la protection de cette zone essentielle. Bien que le nombre d'unités de surveillance soit limité, cette zone doit recevoir une attention prioritaire, et tous les moyens nécessaires doivent être déployés pour garantir sa préservation.
Ces pratiques de piraterie mettent en péril non seulement notre économie, mais également des dizaines de milliers d'emplois et l'avenir de nos enfants. Elles ont déjà contribué à la destruction de la flotte nationale pélagique côtière naissante et ont entraîné la faillite d'armateurs étrangers honnêtes, poussés à quitter notre secteur.
Une action rapide, énergique et efficace doit être entreprise dans les plus brefs délais pour préserver nos ressources et garantir un avenir durable à nos pêcheries.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.