LA SEmaine…LA SEmaine…

1 October, 2024 - 19:39

Contrôle et suivi des infractions routières : vers la mise en place d’une plateforme numérique

Dans le cadre de sa contribution à la campagne nationale de fluidité et de désengorgement de la circulation à Nouakchott, le ministère de la Transformation numérique et de la modernisation de l’Administration travaille actuellement à mettre en place une plateforme numérique de contrôle et de suivi des infractions routières. Elle fournira tout-à-fois des données pour identifier les embouteillages, enregistrer les accidents et offrir des solutions au-delà des méthodes traditionnelles de contrôle et de facilitation de la circulation.

Dans une déclaration à l’AMI, Mohamed Bowba, directeur du Développement et de l’interopérabilité audit ministère, a expliqué qu’avec la croissance démographique et le nombre élevé de véhicules sur les routes, « la question des embouteillages est devenue un défi majeur auquel sont confrontées les villes modernes », notant que cette question nécessite des solutions innovantes au rang desquelles « la numérisation et le développement d’applications numériques se révèlent des plus prometteuses solutions ».

Ce nouveau système numérique fournira « des informations intégrées et précises sur les voitures et les conducteurs, permettant de vérifier les données relatives à la carte grise, aux passages en douane et au statut fiscal annuel des véhicules. Grâce à cette plateforme, il sera possible de vérifier la validité des permis de conduire et les détails des infractions antérieures enregistrées sur les véhicules et les conducteurs, ce qui améliorera le contrôle de la circulation. Parmi les autres caractéristiques de la plateforme figurent l’enregistrement des infractions au code de la route d’une manière numérique simple et la possibilité de payer les amendes par voie électronique, ce qui réduira la nécessité de se déplacer dans les centres ad hoc, accélèrera le règlement des infractions, fournira des informations précises aux autorités chargées de faire respecter le code de la route et contribuera à garantir l’adéquation des documents des véhicules », a-t-il déclaré.

Il a affirmé que la « plateforme aidera les conducteurs à mieux comprendre les lois et à éviter de commettre des infractions, améliorant ainsi la fluidité de la circulation. Les données récurrentes sur les différents types d’infractions et les zones de congestion du trafic contribueront à développer des stratégies pour améliorer l’infrastructure et la gestion de celui-ci ». Outre le développement de la plateforme, le ministère a préparé l’infrastructure numérique nécessaire pour héberger celle-ci, serveurs et équipement technique compris, afin d’assurer le bon fonctionnement du système entre les différents secteurs impliqués.

Dans le cadre des efforts futurs, Mohamed Bowba a également expliqué que le secteur a l’intention de développer, en collaboration avec d’autres parties prenantes, des solutions numériques supplémentaires pour améliorer la fluidité du trafic dans la capitale et le reste du pays, notamment par la gestion intelligente des feux de circulation ajustant leur synchronisation en fonction du flux de véhicules, la vulgarisation d’applications de routage fournissant des informations sur les itinéraires alternatifs pour éviter les goulets d’étranglement, et la mise en place de systèmes de surveillance : caméras, capteurs et autres ; fournissant des données en direct et les analysant afin d’améliorer la fluidité du trafic.

La transformation numérique est un processus de changement radical où la technologie est utilisée pour améliorer les processus et modifier le modèle d’entreprise traditionnel. Elle vise à développer de nouvelles stratégies basées sur des technologies visant à innover et à améliorer tous les aspects de l’entreprise, afin de fournir une efficacité accrue des processus internes, améliorer l’expérience de l’utilisateur et fournir de nouveaux services toujours plus performants.

 

-------------------------------

 

Le taux de guérison des maladies cancéreuses varie de 40 à 60%

En Mauritanie, le suivi précoce effectué par le Centre des malades du cancer au cours des quatre dernières années a révélé un taux de guérison variant entre 40 et 60%. « C’est un progrès remarquable dans le traitement des enfants victimes de cette maladie, grâce au dépistage précoce et à la poursuite assidue des soins », a indiqué la secrétaire générale du ministère de la Santé, madame Aliya Menkouss, lors de sa participation, mercredi soir à Nouakchott, à la marche « Les pas de l’espoir » en soutien aux enfants atteints de cancer. Rappelant que les autorités sont engagées dans la lutte contre le cancer en général, elle a souligné que ce taux peut être amélioré grâce à un diagnostic précoce, une phase des plus importantes : plus la maladie est détectée tôt, plus les chances de guérison sont grandes et le traitement est tout-à-la fois plus efficace et moins coûteux.

La directrice du Centre national d’oncologie, madame Oukht Al-Benine mint Zeïne, a déclaré pour sa part que le mois de Septembre est une occasion pour le monde entier d’apporter son soutien aux patients atteints de cancer, et souligné que la majorité des enfants atteints de tumeurs sont pris en charge au Centre d’oncologie.