Comme nous l'avons toujours souligné, la criminalité et la délinquance sont fortement ancrées à Dar Naïm. Le taux de criminalité y est très élevé et les délits se comptent quotidiennement par dizaines. Plusieurs bandes de récidivistes y circulent et sévissent sans crainte. Les toxicomanes sont visibles dans les rues ou ils consomment la poudre blanche au vu et su de tous. Dans certains quartiers, on n’ose plus mettre le nez dehors la nuit...

Le mardi 18 Septembre vers 22 h, on découvre au secteur 16 le cadavre ensanglanté d'un jeune homme apparemment âgé d’une vingtaine d’années. La victime semble avoir été poignardée à plusieurs reprises au niveau de l'abdomen. Détail bizarre, son téléphone n'a pas été volé et se trouve encore entre ses mains. Après les formalités administratives de routine, le défunt a été transféré à la morgue de l'hôpital Cheikh Zayed et la police a ouvert une enquête. Aux dernières nouvelles, aucun suspect n'a été arrêté. Rappelons qu'un bambin avait été lui aussi tué au quartier « Ancien aéroport », il y a deux semaines ; œuvre d’un sadique qui l’avait noyé dans une cuve d'eau après l’avoir violé.

 

L'ancien garde dealer

K. est un ex-garde devenu bandit, braquant, agressant et violant sans vergogne. Il a séjourné plusieurs fois en prison. On avait cru, au terme de sa dernière peine, qu’il avait décidé de mieux se conduire. En fait, les quelques années qu’il a passées au port de l'Amitié en tant qu’agent de transit lui ont surtout permis de développer tout un cocktail d’activités illicites et de tisser un important réseau de relations prêtes à intervenir au moindre pépin avec la police. Avec l’argent qu’il a ainsi amassé, il a également engagé des avocats pour sa défense en cas d'arrestation. Après avoir séjourné en Europe, il est revenu au pays et s’est investi dans le trafic de stupéfiants. Le commissariat spécial de la lutte anti-drogue le recherche ces jours-ci. Sans doute sera-t-il prochainement appréhendé mais on pense qu'il ne passera pas longtemps au violon du fait de ses relations influentes.

 

La bande de Tarhil épinglée

Une bande de malfaiteurs sévissait depuis deux mois à Tarhil. Les deux commissariats de police du quartier n’ont cessé d’enregistrer des plaintes de leurs victimes : familles braquées et agressées aux secteurs 5 et 6 ; passants dans les rues ; viols à El Médina et autres quartiers ; boutiques cambriolées et dévalisées… La Brigade des recherches au commissariat central de la wilaya-Sud a fini par lancer la chasse à ces malfaiteurs qui s’est soldée, la semaine dernière, par l’arrestation d’une bande où se distinguaient notamment trois récidivistes notoires.

 

                                                                Mosy