Le président Mohamed Cheikh El Ghazouani a fait sa déclaration de patrimoine, devant la Commission pour la Transparence Financière dans la Vie Publique (CTFVP), le 12 septembre dernier.
Cette institution est composée du président de la Cour Suprême (CS), du président de la Cour des Comptes (CC), du président du Conseil Supérieur de la Fatwa et des Recours Gracieux (CSFRG) et d’autres membres désignés par les instances précitées.
La déclaration a été enregistrée par le greffier rapporteur, en échange d’un récépissé de dépôt. Mais au delà de qui est rentré dans les traditions républicaines depuis 2007, les mauritaniens ne connaissent pas le patrimoine des princes qui les dirigent. En effet, ces derniers ne sont pas tenus de rendre public celui-ci au terme de la loi, et n’en prennent pas l’initiative par souci de transparence.
« Ambiguïté délibérée » : voilà comment Ehoud Barak, alors ministre de la Défense de l’entité sioniste, désignait, en 2010, la stratégie nucléaire de son gouvernement ; « une bonne politique, en entente totale avec les États-Unis », tenait-il, sibyllin, à préciser.