Abderahmane Sissasko a récolté sept (7) distinctions lors de la 40eme cérémonie des Césars du cinéma organisée à Paris le vendredi 20 février dernier.
Il s’agit là de la première récompense décernée à un réalisateur africain.
Une réussite éclatante qui honore la Mauritanie, l’Afrique et le monde arabe, selon une déclaration publiée dimanche par le Ministère de la Culture et de l’Artisanat.
Mauritanien de nationalité, ce professionnel du cinéma est également très lié au Mali.
Saluant l’éclatant succès du film «Timbuktu : le chagrin des oiseaux », le ministère de la culture et de l’artisanat félicite chaleureusement le cinéaste « qui a démontré les capacités et le savoir créatif » de son peuple.
Sont également confondus dans ces félicitations « tous les acteurs et techniciens du film, les populations de Oualata (localité de l’Est de la Mauritanie qui a abrité le tournage du film) et l’ensemble du peuple mauritanien, pour cet exploit qui prouve le génie exceptionnel et la trajectoire inédite de notre compatriote, la pertinence de son analyse, son sens élevé de la tolérance, et du rapprochement entre les peuples, les cultures et les nations».
Le ministère de la culture et de l’artisanat se félicite également du soutien personnel du président Mohamed Ould Abdel Aziz et du gouvernement à la réalisation de ce film.
Cette œuvre, rappelle-t-on, parle de la vie dans la ville malienne de Tombouctou sous l’occupation des groupuscules terroristes islamistes entre 2012 et 2013.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !