Les vice-présidents de la Société Financière Internationale (IFC) pour l’Afrique, Sergio Pimenta et le vice-président de la Banque Mondiale (BM) pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, Ousmane Diagana, effectuent une visite conjointe en Mauritanie du 09 au 11 septembre 2024, annonce un communiqué de la représentation de l’institution à Nouakchott.
Cette visite conjointe « marque une étape importante dans le partenariat stratégique » et vise « le renforcement de la coopération et de la collaboration entre le Groupe de la Banque Mondiale (BM) et la République Islamique de Mauritanie, mais aussi à identifier de nouvelles opportunités de développement ».
Ainsi, elle a pour objectifs « le renforcement des relations entre les 2 institutions et la Mauritanie, en mettant l’accent sur les stratégies de développement à long terme, identifier de nouvelles opportunités, soutenir le développement durable et inclusif en Mauritanie et dans l’ensemble du Sahel. Renforcer la collaboration entre la Société Internationale (IFC), dont le portefeuille des opérations avec le privé en Mauritanie porte essentiellement sur les secteurs d’exploitation des mines, de l’énergie et de l’agro-industrie, en permettant l’accès au financement des PME ».
Le portefeuille global du groupe de la Banque Mondiale en Mauritanie est constitué par une enveloppe de 910 millions de dollars, répartis en huit (8) projets nationaux et neuf (9) projets régionaux.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.