La Fédération des Industries et des Mines (FIM), organisation issue de l’Union Nationale du Patronat de Mauritanie (UNPM), appelle à la fin de la grève observée par 2 milliers de travailleurs de la Société Nationale Industrielle Minière (SNIM) dans une déclaration publiée vendredi.
Ces travailleurs réclament la mise en œuvre d’un engagement de la direction relative à une augmentation de salaire et divers autres avantages.
Cette grève illimitée, rappelle-t-on, dure depuis le 28 janvier dernier.
L’organe patronale déplore le fait que ce mouvement ait donné lieu « à une surenchère qui ne sert ni les intérêts professionnels des employés, ni ceux de l’entreprise et encore moins les intérêts du pays.
Il semble nécessaire et urgent de mettre fin sans délai à ce mouvement de contestation, de mettre les égoïsmes de côté, au profit d’une véritable solidarité entre la direction de l’entreprise, les syndicats et les travailleurs ».
L’organisation patronale rappelle la conjoncture mondiale « défavorable » marquée par la chute des cours du minerai de fer et l’importance de la SNIM pour l’équilibre économique et sociale de la Mauritanie: «contribution substantielle au PIB, au budget de l’Etat et aux recettes en devises », en plus de 6000 emplois permanents.
Au cours des 5 dernières années, rappelle-t-on, les recettes minières ont représenté 1/3 du budget de l’Etat mauritanien.
Dans son classement annuel qui sert de baromètre à la liberté de presse dans le Monde et publié chaque année le 3 Mai, à la veille de la Journée mondiale de la Presse, Reporters Sans Frontières (RSF) a rétrogradé la Mauritanie de la 33ème place qu’elle occupait l’an dernier à la 50ème. Pourquoi, à votre avis ?