Le Sénégal a connu ce mardi 13 août 2024, une journée sans presse. Pour la deuxième fois, en 24 ans, la presse sénégalaise un mouvement de grève, «Journée sans presse», dans l’histoire du pays, indépendant depuis le 04 avril 1960.En juillet 2004, que comptait la presse privée du Sénégal avaint débrayé pour protester contre l’arrestation du directeur du Quotidien, Madiambal Diagne, pour critques envers la justice.
Ce mouvement d’humeur vise à protester contre « l’étouffement des entreprises de presse par le fisc, à travers le blocage des comptes sur la base d’Avis à Tiers Détenteurs (ATD), émis auprès des banques».
Sur un total de 42 quotidiens, seulement 5 ont été édités. Des télévisions privées comme TFM, SEN TV, ITV, 7 TV…reprennent les visuels et les slogans des éditeurs « trois (3) brandis, enserrant un crayon, couplé du slogan : journée sans presse » pour marquer la solidarité, l’union sacrée face à la menace.
En plus de l’action musclée de recouvrement des impôts, les conventions de partenariat liant les groupes de presse avec les structures de l’Etat, ont été arrêtées et les autorités actuelles
refusent de payer les montants dus.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?