Mauritanie : Bientôt des zones de renaissance climatique

27 July, 2024 - 15:29

Au cours des deuxièmes rencontres de SAREP (The South Asia Regional Energy Partnership) tenues à Trèves en Allemagne, début juillet, le secrétaire Général de la Chambre des mines et de l’Energie de Mauritanie, Mohamed Ould Dié, a présenté « la planification des projets de grandes zones de renaissance climatique en Mauritanie ».

La contribution du SG de CME, ingénieur métallurgiste de son état, a porté sur les potentialités d’applications industrielles durables concrètes directes ou indirectes en matière extractive (en particulier en matière de fontes métalliques, de matériaux de construction et d’infrastructures « vertes » ou compatibles avec la « transition énergétique ») ainsi que des opportunités de création d’entreprises locales à caractère Durable au sens des Nations Unies dans le sillage de ce projet. 

Il faut souligner que ces deuxièmes rencontres de SAREP étaient centrées sur le montage de projets concrets à implanter en Mauritanie, dans le cadre de la décarbonations et de la Lutte Climatique & Environnementale, en général ; dans ce cadre, elle a rassemblé des scientifiques spécialistes de la décarbonation globale, de la diversité biologique, de l’Eau et de la déstalinisation ou de l’agriculture en zones arides, industriels et investisseurs européens de divers pays.

Elles s’inscrivent dans les perspectives liées au développement de la production de gaz qui sont censés démarrer fin de cette année 2024, début 2025, à l’occasion du démarrage de production du grand champs gazier GTA (ou «Grand-Tortue-Ahmeyim » partagé entre la Mauritanie et le Sénégal) puis de celui, quatre fois plus important du champ gazier de Bir-Allah dans quelques années, a priori.

Elles s’inscrivent aussi dans les perspectives liées aux développement prodigieux attendus de la production d’énergies vertes avec près d’une production de l’ordre d’une centaine de gigawatts liée au développement d’une production gigantesque d’Hydrogène Vert qui feront de la Mauritanie, si tout se passe comme projeté, le plus grand pôle africain de production énergétique verte dans une à deux décennies.