Les membres de l’Alliance Sahel (AS), une initiative internationale de développement composée d’Etats et d’institutions partenaires, s’engage à poursuivre le soutien au pays de la région, annonce un
communiqué de presse rendu public à l’issue d’une assemblée générale, organisée le mardi 16 juillet à Berlin.
Plus de 150 représentants de 30 pays et 50 organisations internationales ont participé à cette rencontre.
Le Ministre mauritanien de l’économie et du Développement Durable, Abdessalam Mohamed Saleh, a rappelé aux participants que « le Sahel
continue de faire face à des défis complexes et multiples, qui affectent la paix, la sécurité et le développement. Il a souligné l’importance d’un engagement continu et d’un soutien international,
pour aider les populations de la région à assurer leur sécurité alimentaire et à renforcer leur résilience, face au changement climatique et à la crise des réfugiés » dans un discours prononcé à
l’occasion de la réunion.
Malgré la complexité de la situation, les membres de l’Alliance Sahel « ont exprimé leur volonté de rester engagés à long terme, auprès des populations des pays du Sahel, en mettant l’accent sur la jeunesse ».
Dans ce contexte, les États et organisations internationales membres de l’Alliance Sahel « ont financé des projets de développement pour un
montant global de près de 23milliards d’euros, dans les domaines de l’éducation, de l’emploi, de la jeunesse et l’environnement.
De 2017 à 2022, grâce au soutien des membres de l’AS, 22,5 millions de personnes ont bénéficié d’un soutien aux moyens de subsistance et/ou d’une assistance alimentaire, 8,5 millions de personnes ont bénéficié d’un meilleur accès au service d’approvisionnement en eau potable et
plus de 5 millions d’enfants ont été vaccinés. En outre, 1,5 million de personnes ont bénéficié d’une formation professionnelle et/ou de renforcement des compétences ».
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.