Deux qualités caractérisent l'approche politique de Son Excellence le Président de la République, par laquelle il a réalisé ce qui ne l'avait jamais été dans l'histoire moderne de notre pays et conquis une position élevée sur le continent africain : une vision claire et un consensus obtenu dans le calme et la délibération. Lorsque je l’ai rencontré chez lui à Tevragh Zeïna en 2019, il m’avait laissé sa marque : compétences, humilité, grande perspicacité, conscience des dangers qui entourent notre pays et souci de consolider l’unité nationale.
C’est un fait : l’histoire politique de la Mauritanie n’a jamais connu un plus grand consensus politique que celui qui nous anime aujourd’hui autour du président Mohamed ould Cheikh Ghazouani. Un consensus national, partisan et populaire pour son accession à un second mandat, preuve incontestable du haut plafond atteint à partir de son programme électoral énoncé à l’aube de sa première mission, adapté aux orientations et besoins des électeurs. Il a fourni à notre société le service fondamental dont elle avait besoin, compte-tenu des circonstances et données objectives de celle-ci : social-socialisme, développement de la situation économique, sécurité et stabilité politique, soutien aux libertés publiques et protection des libertés personnelles, déroulement des déclarations politiques et des politiques, mise en œuvre des valeurs partagées par tous les segments de la société sans distinction dans le pays, entre des régions géographiques et des groupes sociaux spécifiques.
Aujourd'hui, les Mauritaniens de tous bords attendent avec impatience la nouvelle mission du président Mohamed ould Cheikh Ghazouani, qui portera un nouveau programme en phase avec l'évolution des besoins sociétaux et des nouvelles réalités politiques. Il prendra en considération les transformations importantes que connaissent la plupart des pays du Sahel et du Sahara où la Mauritanie est considérée comme une exception, en termes de stabilité politique et sociale.
À l’extérieur…
Qui a convaincu la Communauté internationale que la Mauritanie serait une destination pour les défenseurs de la paix ? Cela a également conduit à un consensus international entre les chefs et les gouvernements de l'Union africaine pour élever notre chef, Mohamed ould Cheikh Ghazouani, à la présidence de l'Union africaine pour l'année 2024, lors de sa trente-septième session ordinaire du samedi 17 Février. Cet évènement fut la solution de plusieurs mois d'intenses négociations, donnant à l'organisation africaine l'opportunité d'éviter une crise interne qui aurait pu mettre en péril sa cohésion et son efficacité dans la résolution des problèmes continentaux. Parmi les sujets brûlants à l’ordre du jour de ce sommet que présida le président Mohamed ould Cheikh Al-Ghazouani : la crise politique qui secouait le Sénégal, la confrontation militaro-diplomatique entre la République démocratique du Congo et son voisin rwandais, les tensions diplomatiques dans la région de la Corne de l'Afrique et les conflits internes au sein de certains pays d'Afrique de l'Ouest…
… Comme à l’intérieur
Depuis son accession au pouvoir en 2019, le président Ghazouani s’est engagé dans un processus d’amélioration de la gouvernance pour instaurer une gestion saine des affaires publiques et consolider l’État de droit. Pour obtenir les effets escomptés, il a décidé d’inscrire ses actions dans le cadre d’une démarche cohérente structurée, fondée sur l’anticipation des objectifs à atteindre et la définition à l’avance des résultats… De grandes réformes publiques, économiques et sociales ont été lancées. Face aux périls et aux nombreux défis en matière de développement durable, notre pays tient, cinq ans plus tard, le cap d’un projet global : attelée à un plus grand développement politique, social et économique, la Mauritanie est en marche, guidée par la vision pertinente du président de la République. Cette vision se concrétise : l’État de droit se renforce ; un effort d’adaptation se manifeste dans tous les domaines ; de Néma à Nouadhibou, de Rosso à Kaédi en passant par Akjoujt et Atar, l’unité nationale se consolide ; l’économie progresse, en même temps qu’une action déterminée est conduite sur le plan social ; les infrastructures se modernisent, avec une électrification totale du pays, l’accès à l’eau potable pour toute la population et le développement considérable du réseau routier.
Un projet toujours en cours
Le président Ghazouani a orienté ses actions vers la modernité et l’ouverture du monde, dans le respect des grands principes de notre tradition. Dans cet esprit, il a favorisé la montée en puissance d’une conception renouvelée de la bonne gouvernance et de l’administration au service du peuple. Il a ainsi hissé notre république au rang international, à travers de réels progrès démocratiques, des actions précises en matière de développement et un travail acharné de mobilisation et de proximité. L’enjeu national du prochain quinquennat consiste à parachever cette ambition : multiplier les efforts pour notre essor économique et social ; poursuivre les grands chantiers et à en ouvrir d’autres. Monsieur Ghazouani se révèle dynamique et soucieux du développement industriel, du renouvel-lement des infrastructures et de l’exploitation des énergies renouvelables.
Sur le plan social, il y a la réforme du statut de la Femme et la protection des droits de l’Homme. La construction d’un pays capable de relever les défis du 21ème siècle exige du travail, de la patience, une bonne cohésion nationale, un État de droit, de l’ordre et une vision à long terme. Évitons de nous diviser : nous partageons le même pays. Face aux dissensions trop souvent provoquées par des dirigeants obnubilés par leurs intérêts personnels, les Mauritaniens ont besoin d’un leader pilier de l’unité nationale qui constitue le socle du développement. Médiateur entre tous, il doit se comporter en bon père de famille.
Préserver les acquis
Je trouve que le peuple mauritanien doit d’abord s’unir pour bâtir et promouvoir leur cher et beau pays. « L’unité est indispensable », a dit Martin Luther King, « si nous sommes unis, nous acquérons beaucoup de choses, non seulement que nous désirons mais, surtout, auxquelles nous avons droit ». Nous devons prôner l’unité dans la diversité et la diversité dans l’unité. Mais la consolidation de l’unité nationale ne peut se faire ou se réaliser qu’autour d’une vision politique, économique et sociale commune visant l’intérêt national plutôt qu’un groupe des personnes. Si nous voulons vivre dans un pays stable et prospère, nous devons cultiver notre fraternité. Je pense aussi que nous devons prendre en main la destinée de notre nation avec détermination, courage et confiance pour rebâtir et promouvoir une Mauritanie meilleure. C’est pourquoi devons-nous prioritairement combattre tous les motifs déstabilisateurs de notre État, Nation et pays. Dans ce cadre, tous les acteurs politiques, la Société civile et les pouvoirs publics doivent contribuer ensemble à la défense de la souveraineté nationale, à la consolidation de notre indépendance, à l’intégrité territoriale, au développement de la démocratie et à la promotion des langues nationales.
Par ailleurs, des réformes structurelles ont été menées visant à améliorer l’environnement des affaires avec la rénovation récente du Code du travail, la modernisation du secteur public, le fonctionnement de la justice et la dynamisation du secteur financier. Notre pays a accordé une place de choix aux secteurs sociaux, ainsi qu’en témoigne la part de budget accordée à ces domaines qui est passée de 33% en 2005 à plus de 60% en 2023. La politique de proximité est basée sur une nouvelle approche de la problématique du logement, l’amélioration de l’accès des populations aux infrastructures de base et la promotion des secteurs de l’éducation et de la santé. Dans un contexte d’ouverture et d’insertion grandissante dans l’économie internationale, notre pays devra relever de nombreux défis écono-miques et sociaux en relation avec la croissance, l’emploi, le logement, la qualité de l’enseignement, la couverture sanitaire….
Pour cela, il dispose d’un certain nombre d’atouts : ancrage démocratique, respect des droits de l’Homme et des libertés publics, rôle actif de la Société civile, engagement dans l’économie de marché, cadre macroéconomique stable, volonté de poursuivre les réformes structurelles en abordant les plus difficiles et en les mettant au service du développement humain. Je pense que l’État doit travailler à valoriser l'amour du citoyen pour son pays et son appartenance à celui-ci, la conscience de ses problèmes, la contribution positive de la coopération avec autrui pour les résoudre, le dévouement à son service, l'engagement envers ses principes, valeurs et lois, et la participation effective aux activités : autant de travaux et programmes visant à faire progresser le pays et à préserver ses acquis.
Cheikh Ahmed ould Mohamed
Ingénieur
Chef du service « Études et développement »
Établissement portuaire de la Baie du Repos (Nouadhibou)
Fondateur du bureau d’études BE MEGELEC NDB