Objet de tirs nourris de toutes parts et de complaintes de la part des mandataires des cinq candidats à la présidentielle, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a affirmé ‘’sa disposition inconditionnelle à répondre aux demandes de tous les candidats s’inscrivant dans le domaine de ses prérogatives tant qu’elles ne sont pas contraires à un texte juridique que la commission n’a pas le pouvoir de changer ou d’interpréter’’.
Dans une réponse à une plainte adressée au président de la CENI signée par les cinq mandataires des candidats, elle a précisé que ‘’les demandes de vérification du registre électoral n’ont jamais reçu de refus de la part de la commission qui a exprimé à maintes reprises sa disposition de prendre un charge le coût financier de n’importe quel milieu local ou étranger désirant faire un audit de nature à améliorer le rendement et la correction des erreurs et des lacunes, si elles existent à ce sujet. Nous avons d’ailleurs ouvert notre direction technique devant vos experts et avons mis à disposition des équipes de permanence pour répondre à vos interrogations et à vos demandes’’.
Le communiqué de la CENI a fait savoir qu’au ‘’ cours des jours de la fête d’El Adha (…) l’un des mandataires des candidats a proposé en marge d’une réunion consacrée à la remise de clés USB renfermant la liste électorale de convoquer un expert international de passage à Nouakchott en provenance d’un pays limitrophe et en route pour regagner son pays dans le continent européen. La réponse est venue oralement comme c’est le cas pour la demande. Elle affirme que « l’audit est contraire à l’improvisation et qu’il est loin des remarques passagères d’un expert en voyage. »
Rappelons que les mandataires des candidats sont
-Teslem Yessar, mandataire du candidat El Id Mohamed M’Bareck
– Abderrahmane Hamoudi, mandataire du candidat Outouma Antoine Souleimane Soumaré
– Abdallahi Abou Diop, mandataire du candidat Biram Dah Abeid
– Cheikh Kintou, mandataire du candidat Mamadou Bocar,
– Mohamed Lemine Chouaib, mandataire du candidat Hamady Sid’El Moctar
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.