La liste des candidats à la présentielle s’allonge. Ahmed Samba, jeune acteur politique a indiqué qu’il va briguer le fauteuil présidentiel lors des prochaines élections présidentielles, prévue le 29 juin 2024. Il a fait connaître ses intentions à l’opinion à travers les médias en attendant l’officialisation de cette candidature.
Ahmed Samba, ancien porte-parole du candidat Sidi Ould Cheikh Abdallahi lors de la présidentielle de 2007, a fourbi ses armes politiques au sein du parti Alliance Populaire progressiste (APP) qui l’a présenté à plusieurs reprises candidat à des postes électifs. La dernière échéance à laquelle il a participé est celle de 2018, il avait brigué la mairie et la députation de Rosso. Ould Samba est un jeune très ambitieux, brillant et bon orateur.
En briguant la magistrature suprême, ce cadre du ministre des finances entend contribuer au renouvellement de la classe politique et donc impulser une nouvelle dynamique à l’action politique. Pour ce natif de Rosso, le contexte actuel ne s’accommode plus des archaïsmes et pesanteurs de toutes sortes qui sévissent dans notre pays : tribalisme, clientélisme, corruption, gabegie, exclusion etc. Les mauritaniens aspirent à un changement systémique. Et ce qui vient de se passer chez notre voisin, le Sénégal doit être médité par des dirigeants dont certains se croient toujours indispensables et inamovibles.
Ahmed Samba est convaincu que si les jeunes mauritaniens prennent conscience de leurs forces de changement, à l’instar de ceux du Sénégal voisin, rien ne leurs résistera. Et au lieu de céder au désespoir et courir tous les dangers pour prendre le chemin de l’exil vers les États-Unis d’Amérique, imposer le changement dans leur pays. Alors, ‘’ils ne baisseront la tête et seront plus que jamais déterminés à imprimer leur empreinte dans les consultations présidentielles pour se débarrasser des pouvoirs souvent autocratiques, incapables et corrompus. En ce moment, il sera inéluctable de voir s’imposer la souveraineté de la jeunesse pour reconquérir la place qui est la leur dans l’échiquier politique et dans la gestion de leur pays’’, dit-il.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.