Les populations de Nouakchott sont confrontées à un début de ramadan difficile, marqué par les privations d’ordre religieuses, les rigueurs de la canicule, une tendance constante aux coupures d’électricité dans plusieurs quartiers et la hausse des prix de plusieurs denrées de base.
Ainsi, pendant la première semaine du mois béni, le poisson, denrée très prisée en cette période par les multiples usages culinaires qu’il offre, est très rare à la plage des pêcheurs. Un manque imputable à une mer agitée, dissuadant les pêcheurs à prendre le large.
Une situation dont la conséquence immédiate est une montée du prix, notamment la courbine de deuxième qualité, dont le coût est passé de 90 MRU à 150 MRU le kilogramme au moment où le prix de la première qualité explosait, montant de 160 MRU à 250 MRU.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.