La coordination des associations mauritaniennes des victimes des événements 1986 – 1993 (CAMIVE) a convié ses membres mercredi 6 mars, dans l’après-midi, à son siège d’Elmina. L’objectif de cette rencontre était de faire le point sur l’avancement du règlement en cours du dossier dit « passif humanitaire ». A cette occasion, le secrétaire général du collectif qui rassemble 9 associations vivant en Mauritanie, au Sénégal, dans la diaspora et au Mali, le sergent Sall Abdallahi Moussa a dévoilé le contenu d’un mémorandum que le collectif a réalisé pour les autorités.
Le mémorandum liste les victimes à 58 officiers, 260 sous-officiers, 970 hommes de troupes, 4600 familles restées au Sénégal et 6000 familles au Mali, 487 portés disparus, 470 porteurs de séquelles, sans compter les 4182 de toutes catégories confondues. C’est le fruit d’un travail de collecte et de tri trois ans durant, des victimes, des ayants droit, des rescapés civils, policiers et gendarmes, a- t- il indiqué, devant un auditoire qui attend depuis plus de trente ans un règlement consensuel et définitif. Tous sont répondent à la main tendue du président de la république, suite aux appels de Ouadane et Djéol. N’a Nous espérons que notre travail contribuera à faciliter et à accélérer le travail des autorités’’, a souhaité Sergent Sall. Les hommes et les femmes aux visages marqués par l’épreuve du temps, de l’injustice et de la douleur, sont venus aux nouvelles, parce que des informations qui circulent laissent croire que le dossier pourrait trouver un dénouement d’ici quelques jours, les autorités souhaitent le boucler avant la présidentielle. Des commissions thématiques travaillent d’arrache-pied afin de mettre la dernière main sur les listes des personnes concernées.
Selon le secrétaire général de CAMIVE, le mémorandum sera déposé auprès des autorités compétentes : la présidence et le commissariat aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile…
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.