Plusieurs centaines de membres du collectif des victimes de Cheikh Ridha, cet « érudit » accusé d’avoir spolié des milliers d’hommes et de femmes, délestés de leurs biens immobiliers et différents actifs, suivant le fameux schéma de Ponzi, ont organisé un sit-in à la place de la liberté, située entre la présidence de la République et l’assemblée nationale, mercredi 14 février. Ils ont dénoncé la situation de violence économique et morale dont ils sont victimes depuis plusieurs années et réclamé une solution à un problème qui dure depuis une décennie. Cette nouvelle manifestation intervient à quelques mois de l’élection présidentielle du 22 juin 2024. Une période propice aux revendications face à des autorités soumises à l’implacable loi des calculs électoraux.
Ces victimes dont le nombre est évalué à 8900 personnes, ont perdu plus de 70 milliards de l’ancienne ouguiya.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.