Qui a dit que nul ne meurt sans avoir eu son jour ? De gloire s’entend. Vivent les Mourabitounes ! Vivent NOS Mourabitounes ! Bien sûr qu’on ne le répètera jamais assez pour magnifier ces héros qui ont permis à tout un peuple de renouer avec l’espoir et la communion entre toutes ses communautés ! Du président de la République au citoyen ordinaire des confins de Fassala Néré. Du Premier ministre aux députés du RAG non encore reconnu, notamment l’honorable Marième mint Cheikh, tous les Mauritaniens ont dansé et chanté bras dessus, bras dessous, bras dedans, bras dehors, pour savourer le goût d’une gagne dont ils étaient sevrés depuis je ne sais plus quand. Comme c’est beau et réconfortant de voir cette joie arc-en-ciel ! Ces retrouvailles kaléidoscopiques, même le temps d’un petit instant d’une certaine lueur d’espoir… Merci encore les Mourabitounes ! NOS Mourabitounes. Merci Amir, merci Ahmed, merci tous les autres ! Depuis le gardien de la fédération nationale de football jusqu’à Tiartioura et tous ces autres supporters nationaux de l’intérieur et de l’extérieur qui ont donné une leçon de civisme, de patriotisme, de bon sens à d’autres milliers de complexés, malades mentaux, forcenés ridicules, prétendus docteurs et intellectuels racontant des hilarités honteuses, des inepties symptomatiques, des atavismes racistes et des apathies grégaires qu’ils ont à l’envers et à l’endroit de Mauritaniens beaucoup plus utiles qu’eux et leurs contestables parchemins qui ne leur apparemment servi qu’à les enfoncer davantage dans leur vision moribonde d’un pays auquel ces pseudo-passéistes cherchent encore une certaine identité étriquée. En tout cas, moi et ceux qui se portent bien sommes très fiers de nos Mourabitounes qui nous ont fait jubiler. Qui nous ont fait danser. Qui nous ont fait rire. Qui nous ont fait chanter. Qui nous ont fait pleurer. Ensemble, s’il vous plaît. Qui nous ont fait oublier nos problèmes. Qui nous ont fait oublier nos différences. Qui nous ont fait oublier ces piteux pseudo-intellectuels et leurs œillets bien ficelés. Merci, nos Mourabitounes, et que les aigris aillent cogner leur tête malformée du dehors et du dedans sur les rochers de l’Amogjjar ou de l’Adrar ! Que les chiens de garde aboient et que les Mourabitounes passent ! Fièrement. Glorieusement. Honorablement. Où nos fameux intellectuels et pauvres docteurs en je ne sais quoi ont-ils vu le peuple qu’ils s’imaginent dans leur petite tête mal faite et guère pleine ? Il faut retourner à l’école républicaine de son Excellence monsieur le ministre de l’Éducation pour apprendre les fondamentaux de la décence et du savoir vivre ensemble. Il faut regarder autour de vous. Il faut interroger l’Histoire. Quels furent les grands peuples qui ont gouverné le monde ? Quel fut l’âge d’or des grandes civilisations y compris musulmane et arabe ? Cette arabité qui leur fait tourner la tête et brouiller l’esprit mais qui n’a rien servi ni à Gaza, ni à Bagdad, ni à Tripoli, ni à Damas. Arrêtez, s’il vous plaît ! Cherchons plutôt un autre instant de communion et de joie pour le peuple. « Quand la pluie vient, la direction d’où elle est venue importe peu ». Salut !
Sneiba El Kory