Le gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM) a apporté des modifications relatives au délai de mise en œuvre de l’instruction relative à la hausse du capital des banques primaires (qui doit passer à 2 milliards au plus tard le 31 mai prochain), l’exigence de sa libération totale et l’obligation liée aux fonds propres nets (3 milliards). Ces mesures restent en vigueur, mais elles seront progressivement mises en suivant un agenda qui va jusqu’au 31 décembre 2028.
Ainsi « au 31 décembre 2026, le capital minimum est porté à 1,5 milliard de MRU et les fonds propres de base nets à 2 milliards de MRU.
Au 31 décembre 2027, le capital minimum doit être porté à 2 milliards de MRU et les fonds propres nets à 2,5 milliards de MRU.
Au 31 décembre 2028, les fonds propres nets doivent être de 3 milliards de MRU ».
Un moratoire de six mois est accordé aux banques primaires pour engager les processus de mise en œuvre de l’instruction du gouverneur de la BCM.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.