Une centaine de manutentionnaires du Port Autonome de Nouakchott, dit Port de l’Amitié (PANPA), ont participé à un sit-in de protestation devant l’Assemblée Nationale, ce mercredi 13 décembre.
Ces dockers exigent le respect d’un accord signé avec la direction du port, et le gouvernement, sous l’administration de Sid’Ahmed ould Raiss, en vertu duquel 2500 manutentionnaires sont aptes et autorisés à travailler en permanence pour les opérations de l’établissement portuaire, datant de l’année 2021.
Cette convention « est assortie de nombreux avantages, permettant de régler plusieurs problèmes » au profit de cette catégorie extrêmement vulnérable de travailleurs, ajoute un manifestant.
Ainsi, sur les 2500 dockers convenus à l’époque, seulement 500 seraient autorisés à travailler aujourd’hui, selon les témoignages recueillis au cours du sit-in devant l’assemblée nationale, qui réclament le paiement des droits au profit de ceux qui seraient éventuellement frappés par la limite d’âge.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.