Maintenant c’est fini et bien fini. Les deux centaines et plus de maires mauritaniens sont dorénavant connus avec la centaine et plus de députés et la quinzaine et plus de conseillers régionaux. Ainsi, alors, donc, cependant et encore, voilà que la Mauritanie repart de nouveau sur du nouveau. Il y en a qui ont été bien élus ! Il y en a qui l’ont été moins bien! Il y en a qui ne l’ont été ni l’une de ni de l’autre manière ! Mais ce n’est pas important : comme on dit, l’essentiel, c’est d’arriver. Le comment tu l’as fait, y a que les aigris, les gens de mauvaise foi et les opposants qui s’en préoccupent. Après deux tours laborieux, les fauteuils de l’Assemblée nationale, ses alléchants traitements et autres privilèges ont été attribués. Les cadres, les opérateurs ou acteurs politiques, les notables, les hommes et les femmes qu’il faut ou qu’il ne faut pas, les anciens généraux à la retraite recyclés, les ministres et hauts fonctionnaires aux abois mobilisés pour aller éviter le « plus pire » au parti du président de la République. Quand il ya combat, il faut s’attendre à un gagnant et à un perdant. Ya pas de mauvais gagnant. Ya pas de bon perdant. De mémoire de mauritanien, depuis les élections entre Horma ould Babana et Sid’ElMoktar Ndiaye, quand le perdant perd, c’est à cause du gagnant qu’il a perdu. Évidemment que c’est à cause de lui ! La fraude électorale ? On en parle de 1946 au samedi 27 Mai 2023. Les urnes ne sont ni aux normes ni aux couleurs nationales. C’est pourquoi les opposants ont perdu. Aussi parce que le scrutin a commencé à 7h10 au lieu de 7h00 et que l’isoloir derrière lequel le président de la République a voté n’était pas bien fait. Même l’encre n’était pas aussi indélébile que la CENI et son fameux porte-parole le prétendent. Les bulletins n’avaient pas la même taille ni la même couleur : des longs, des courts, des jaunes, des roses, des blancs, des multicolores… Les présidents de bureau de vote et leurs assesseurs venus de n’importe où ! Beaucoup ne sachant ni lire ni écrire ! Y en a même qui ne savent même distinguer l’opposant de l’Insafiste ! Alors comment des gens comme ça peuvent-ils superviser correctement des élections tout-à-la-fois législatives, municipales et régionales ? Si celui qui parle est fou, celui qui écoute doit être lucide. C’est-à-dire capable de comprendre les choses valablement. Regardez les scores de cette irracontable commission électorale nationale, régionale ou départementale (in)dépendante de son porte-parole, du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation qui « font les choses avec leurs mains ». Y a qu’en Mauritanie qu’on fabrique les députés, les maires et les conseillers municipaux. Y a qu’en Mauritanie que le peuple est comme la viande du cou : mangé et critiqué ! Qu’on coupe de sa lèvre et le lui fait manger ! Sinon, comment voler l’argent d’un peuple et s’empresser de le corrompre avec ? Y a que chez nous que cela se passe. Nous avons changé de Président, de drapeau et de monnaie ; alors pourquoi ne pas changer de devise : « Une tribu, une région, une famille » ? Salut !
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.