Le président des forces progressistes du changement (FPC), M. Samba Thiam a été choisi pour diriger la liste de la coalition CVE/VR – CVE. Pour sa première, le président Samba Thaim va briguer un poste électif au niveau de Nouakchott ouest qui rassemble Sebkha, Tevragh Zeina et le Ksar. En 2018, sa candidature était très attendue après avoir accepté de soutenir l’AJD/MR, sans aucune contrepartie. Il a été du combat de la CVE pour la présidentielle de 2019. Il sera arrêté au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle et conduit à la brigade anti-terroriste avant d’être relâché.
Ancien président des forces africaines de libération de Mauritanie, Samba Thiam est un ancien bagnard de la prison mouroir de Oualata où il a vécu la mort de ses codétenus, l’historien Tène Youssouf Gueye, le lieutenant Bâ Alassane Oumar...
Après avoir passé plusieurs années en exil, cet inspecteur de l’enseignement fondamental rentre en 2011 en Mauritanie avec quelques membres du mouvement. Cette décision intervient après une rencontre, aux USA, avec feu le président Sidi Ould Cheiklh Abdallahi qui leur avait tendu la main. L’objectif était pour Bace (pour les intimes et ses amis) et ses amis était d’inscrire leur action politique dans la légalité. Suite à un congrès tenu à Nouakchott, il a été décidé de transformer les FLAM en FPC. Le combat politique continu, comme le stipule le slogan et les FPC se heurtent au refus du gouvernement d’Ould Abdel Aziz et aujourd’hui de Ghazwani de reconnaître le parti. Le président ne baisse pas les bras et saisit la Cour Suprême qui refuse depuis 7 ans, d’examiner le recours. Samba Thiam est très constant dans son combat politique. L’homme refuse toute compromission et se bat par conviction. Un des dirigeants de l’UPR nous disait à l’époque qu’il croit dur comme fer qu’il fallait écouter cet homme. C’est d’ailleurs pourquoi, il avait été associé aux concertations pour préparer le dialogue avorté.
Aujourd’hui, le président des FPC va poursuivre son combat pour une Mauritanie juste et égalitaire, à travers sa candidature à la députation. Un premier test dans un espace réduit (Nouakchott Ouest) qui ne saurait peut-être refléter la popularité de ce personnage, doublé de grand intellectuel et redouté de certains acteurs politiques.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.