Cérémonie de fin d’année à la SMCP : Des chiffres en constante progression depuis 2011

20 January, 2015 - 23:44

Le directeur général de la Société Mauritanienne de Commercialisation des produits de Pêche (CMCP), Bâ Abdoulaye Mamadou, a offert, le mercredi dernier, un dîner, à l’ensemble du personnel de la société, pour célébrer le nouvel an. La fête s’est déroulée au restaurant Halima de Nouadhibou où la direction et son personnel ont communié dans la fraternité, dans une atmosphère très conviviale.

Prenant la parole à cette occasion, le DG a d’abord formulé ses vœux de bonheur et de santé à l’endroit de tout le personnel et à leur famille, avant de les remercier et les féliciter de « l’excellent travail qu’ils ne cessent d’abattre pour hisser la SMCP en tête du peloton des sociétés-sœurs de la sous-région ».

Puis il a dressé, comme à chaque occasion, le bilan annuel des activités de la société, parce qu’estime le Dg, « les Mauritaniens ont le droit de savoir  comment sont managées les entreprises publiques et parapubliques de leur pays».

Déroulant un bilan largement positif, qu’il a mis au compte, non seulement, de la société qu’il dirige mais, aussi, de l’ensemble des acteurs du secteur : producteurs, tutelle, conseil d’administration et pouvoirs publics. En dépit de la crise en Europe, de la dépréciation du Yen, des négociations, très difficiles, engagés avec les acheteurs japonais, gros consommateurs de la production mauritanienne, la SMCP a réussi à imposer  le prix de 9 000 $ la tonne du T6, alors que les Japonais proposaient 7500 $/T.

Pour en arriver là, la société et  les producteurs ont réussi, fait rare, il faut le souligner à unir leurs forces, malgré les risques, pour imposer deux arrêts biologiques exceptionnels. Il fallait, également, boucler les négociations avant la fin de l’été, pour éviter de se retrouver avec des invendus sur les bras. Il faut noter ici que les Japonais consomment le poulpe pendant les vacances de fin d’année. La stratégie a fini par payer. Ainsi, le chiffre d’affaires de la SMCP a atteint, au titre de 2014, 274,038 millions de dollars US contre 241,654 millions, en 2013, soit une progression de 13,40 %. Cette performance a permis de réaliser un bénéfice brut d’environ 300 millions d’ouguiyas, contre 242,408 millions l’année précédente. 90% de ces recettes vont aux producteurs et 10% à l’Etat, sous forme de droits et taxes aux mareyeurs, à la mairie, à l’école de formation maritime et au port. La SMCP veille, avec la Banque Centrale de Mauritanie (BCM) au rapatriement des devises, a indiqué Bâ Abdoulaye Mamadou.

Les performances de cette année viennent consolider et conforter la hausse des exportations et les profits qu’en tire la Mauritanie, enclenchés depuis 2011, date de l’arrivée de Bâ Abdoulaye Mamadou à la tête de la société. Entre 2011 et 2014, les exportations  ont rapporté, à la Mauritanie, malgré la crise qui sévit en Europe et qui affecte le principal client de notre pays, plus de 300 millions de dollars US en 2011, année exceptionnelle, contre 274 en 2014. Des performances jamais réalisées depuis la création de la SMCP  en 1984.

Invoquant les perspectives d’avenir de la société, Bâ Abdoulaye Mamadou a souhaité que les pouvoirs publics redéfinissent  et élargissent le rôle de la SMCP comme régulateur, et  aussi dans le traitement  et la commercialisation du pélagique afin que l’entreprise puisse davantage mettre en valeur son potentiel, et s’impliquer aussi dans la transformation, ce qui lui permettra de générer de la valeur ajoutée et  de  créer des emplois.