Le Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF) désignera incessamment le pays chargé de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN2025). Quatre candidats sont dans les starting-blocks pour accueillir la plus importante compétition de football du continent : Algérie, Maroc, Zambie et le duo Nigeria/Bénin.
De tous ces candidats, le Maroc, qui a frappé les esprits en décrochant une place dans les demi-finales de la Coupe du Monde 2022, une première pour une équipe africaine, paraît afficher les meilleurs arguments. Depuis 2015, la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) atout d’abord réalisé une ambitieuse politique de coopération internationale. Plus de quarante-cinq partenariats ont été signés avec des fédérations africaines issues de toutes les sous-confédérations de la CAF. Une très large majorité de ces accords ont été prolongés en 2019, ce qui illustre l’importance et l’efficience de ce type de partenariat. Le Maroc met à disposition des fédérations africaines et de leurs joueurs ses compétences médicales, offrant des possibilités de soins dans la clinique du Complexe Mohammed VI de Football.
Autant d’éléments qui expliquent le succès de la sélection marocaine sur la scène africaine et internationale. De l’avis de nombreux observateurs du football africain, celle-là mérite largement son triomphe. Cela explique aussi la volonté du Maroc d’accueillir la CAN 2025. Le royaume, qui accueille présentement la Coupe du Monde des clubs pour la seconde fois, est doté d’une solide expérience en matière d’organisation des grands événements footballistiques. Sa note de présentation le souligne : « Le pays dispose aujourd’hui de plus de deux cents pelouses synthétiques aux normes, d’une vingtaine de stades avec pelouse naturelle et éclairage aux normes, de cinq centres régionaux de formation, ainsi que du fameux Complexe Mohammed VI de Football, infrastructure unique en Afrique. » Les installations de celui-ci s’étendent sur presque trente hectares et offrent des équipements de pointe, conformes aux standards de la FIFA, faisant de ce joyau du football marocain un des complexes sportifs les plus importants et performants de la planète.
Les instances marocaines ont également insisté sur les infrastructures locales.« Nous disposons, en chacune des douze régions du Royaume, d’une équipe qui pilote le développement régional, à commencer par la détection des talents à aiguiller vers les centres de formation des clubs. C’est à cette fin qu’on a produit un énorme effort énorme pour doter ceux-ci de tels centres. Les centres régionaux sont identiques à leur homologue national mais en miniature », expliquait le président de la FMRMF dans une intervention devant les journalistes. « C’est notre conception du cycle de développement qui commence par la détection dans le football de masse et doit s’acheminer, via les clubs, vers le centre régional et le centre d’excellence national. » Avec des résultats tangibles : de nombreuses pépites sont ainsi sorties de l’académie Mohamed VI. Citons, à titre d’exemples, Youssef en-Nesyri (FC Séville), Azzedine Ounahi (Olympique de Marseille), Nayef Aguerd (Westham United)…
À Saïdia, dans l’Ouest du pays, la FMRMF a construit un centre technique, fortement inspiré du Complexe Mohammed VI. D’autres centres régionaux sont en cours de livraison. Aujourd’hui, le Maroc est le seul pays africain à avoir passé avec succès le préalable exigé par la FIFA concernant l’ensemble des critères établis dans son cahier de charges (infrastructures sportives, hôtelières, sanitaires…) pour être éligible à l’organisation de la Coupe du Monde dans son nouveau format à 48 équipes. Lors de la candidature pour la Coupe du Monde 2026, une task-force de la FIFA composées de dizaines d’experts sillonna tout le Maroc pendant plusieurs mois avant d’attribuer une note au-delà de la moyenne. Sur le terrain, le Maroc a une longueur d’avance sur les autres prétendants que sont l’Algérie, le duo Benin-Nigéria, et la Zambie.
Un cahier de charges qui répond aux normes mondiales
Pour les autorités du Royaume, la CAN 2025 Maroc sera une réussite car la compétition se déroulera dans des conditions logistiques optimales. L’aéroport Mohammed V de Casablanca est un véritable hub africain et la Royal Air Maroc est présente en plusieurs pays, desservant quatre-vingt-deux destinations en Afrique. En 2025, la CAN au Maroc donnera aussi la chance à la diaspora africaine présente en Europe de se joindre à la fête, le Royaume étant largement desservi à partir du vieux continent avec des tarifs très abordables. Chaque ville-hôte dispose d’un aéroport international. Il sera également possible de se déplacer entre les villes en train, toutes étant reliées par voie ferroviaire. Le Roi Mohammed VI a inauguré le TGV Tanger-Casablanca en 2018, une première en Afrique. Enfin, le Maroc est doté d’un réseau autoroutier moderne long de plus de deux mille kilomètres.
Le choix des villes-hôtes répond à l’exigence de l’excellence opérationnelle, en termes d’infrastructures sportives, résidentielles et de transport répondant aux exigences de la CAF. Le Maroc revendique en outre une solide expérience dans l’organisation d’événements sportifs, surtout footballistique. On peut citer la CAN féminine 2022, la Ligue des Champions Féminine 2022, le CHAN 2018 mais aussi plusieurs conférences, comme le Séminaire FIFA-CAF sur les infrastructures, en 2020 au Complexe Mohammed VI. Le Maroc a pu également accueillir plusieurs équipes africaines dépourvues de stades homologués, lors des éliminatoires pour la Coupe du Monde 2022, jusqu’à seize équipes nationales en même temps, une quasi « mini CAN », donc.
Le pays a également une forte expérience dans le domaine touristique (plus de douze millions de touristes en 2019), doté d’une infrastructure hôtelière de grande qualité et en quantité suffisante (quatre-vingt-dix mille chambres réparties entre les villes-hôtes) pouvant accueillir équipes nationales, délégations officielles et supporters dans d’excellentes conditions. L’offre d’hébergement au Maroc permettra d’accueillir l’ensemble des acteurs de la compétition en proposant des tarifs adaptés à tous les budgets.
« Enfin », insiste la note en conclusion, « la candidature du Maroc est légitime : d’abord, parce que l’équipe nationale a offert un rayonnement sans pareil au football africain en atteignant les demi-finales de la Coupe. Parce qu’ensuite la FRMF est très engagée dans le développement du football africain et dans la coopération, avec plus de quarante-cinq fédérations africaines partenaires, dans le cadre de la vision éclairée de Sa Majesté le Roi qui promeut une plus grande implication dans le développement des Sud-Sud et gagnant-gagnant, notamment avec l’Afrique ».
THIAM Mamadou
Envoyé Spécial
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FC Nouadhibou : Aritz Lopez Garaï sur le banc
Le FC Nouadhibou a jeté son dévolu sur l’entraîneur espagnol Artiz Lopez Garaï(42 ans)pour prendre les commandes jusqu’à la fin de la saison. Le technicien espagnol arrive en provenance d'Albacete, club de la Segundo Division qu’il entraînait durant la saison 2020-2021. En tant que footballeur, ARITZ évoluaau Celta Vigo en Seconda Division avant de rejoindre le Rapid de Bucarest en Roumanie puis Doxa Kotokopias de Chypre. Titulaire de la licence UEFA Pro, AritzLópez fut entraîneur au CD Numancia (2018-2019), CD Tenerife (2019-2020) et, comme dit tantôt, Albacete Balompie (2020-2021).
Il sera secondé dans cette tâche par son compatriote Cristian Bustos Costa âgé de 40 ans et qui était déjà son adjoint au CD Numancia, Tenerife et Albacete. Vicente Martinez Sanchez, spécialiste en éducation physique, est le nouveau préparateur physique des Orange. Diplômé à l'Université de Cheste à Valencia, professeur d'éducation physique de Septembre 1986 à Septembre 2021, le chevronné technicien espagnol âgé de 62 ans se chargera du travail physique de haut niveau des Orange pour le reste de la saison.
Moustapha M’Baye et Dahi (l’entraîneur des gardiens) sont maintenus à leur poste respectif. C’est une longue période d’intérim assurée par Wissem Maref, Yacoub Fall et Moustapha Mbaye qui se termine. Ce jeudi, la direction du club Orange a remercié, dans un communiqué, le jeune technicien et ancien joueur du club Yacoub Fall pour avoir assuré l'intérim depuis le début de la saison 2022-2023. « Grâce à son abnégation dans le travail, le FC Nouadhibou a terminé en tête du classement de la Super-D1 avant la trêve », note le document.
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Tevragh Zeïna : Sidi Mohamed Ould Abdellahi, à la barre technique
Le FC Tevragh-Zeïna a officialisé, mercredi 1er Février, la nomination de Sidi Mohamed ould Abdellahi, au poste d’entraîneur principal jusqu’à la fin de la saison. L’ancien entraîneur de JAHE et de l’AS Armée avait assuré les fonctions d’adjoint durant le dernier passage de Birama Gaye à la tête des Galactiques. Sidi Mohamed succède à l’égyptien Mohamed Shabani, intérimaire.
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Tour du Sahel International 2023 : le Maroc rafle tout
Le cycliste marocain Achraf Doghmi a remporté la cinquième et dernière étape du Tour du Sahel de Mauritanie 2023 et endossé définitivement le maillot jaune de la compétition. Disputée sur un parcours de 476,5 kilomètres, cette édition a été dominée par la sélection marocaine qui a trusté le podium. Lors de la dernière étape, Achraf Doghmi a parcouru la distance de 80 kilomètres en 1h 52’19’’ devant Saber Lahcen, Al Hosseïn Sabbahi et Adel Arbaoui, suivis à deux secondes de Youssef Bdadou.
Au classement général, Adel Arbaoui remporte le titre avec 25 points et un temps de 11h 07’02’’, devançant de deux secondes ses compatriotes Achraf Doghmi (18 points) et Al Hosseïn Sabbahi (14 points) et de 21 secondes le Néerlandais Antonie Van Noppen. Au classement par équipes, les marocains remportent l’étape de dimanche en 5h36’’57’, reléguant les algériens à 2’42’’ et les néerlandais de l’équipe « Universe Cycling » à 2’48’’. Au général par équipes, le Maroc occupe la tête du classement général final avec 33h21’10’’, devant l’équipe néerlandaise à 17’41’’ et l’équipe algérienne à 25’18’’.
Lors de la première étape du Tour reliant mercredi dernier Berjeïmatt à Akjoujt, sur une distance de 110 kilomètres, le trio marocain composé d’Adel Arbaoui, Youssef Bdado et Al Hosseïn Sabbahi, s’était emparé du podium. Les coureurs marocains ont également imposé leur suprématie lors de la deuxième étape reliant jeudi Yaghref à Aoujeft sur une distance de 75 kilomètres, en trustant à nouveau le podium individuellement et par équipes. Lors de la troisième étape reliant les villes d’Atar à Choum sur une distance de 103 kilomètres, les cyclistes marocains remportaient les cinq premières places. Samedi, Achraf Doghmise contentait de la plus basse marche du podium au terme de la quatrième étape (Yaghref/Akjoujt) remportée par le Néerlandais Antonie Van Noppen, suivi de son compatriote Quaedvlieg Lars. Mais le maillot jaune restait solidement sur les épaules du marocain El Arbaoui Alid qui disposait toujours de trois minutes d’avance sur son poursuivant immédiat. Les jeux semblaient bel et bien faits à une journée du terme. Le meilleur mauritanien fut le jeune Cheikh Ahmed Blal qui a montré de très bonnes dispositions pour l'avenir. Rappelons ici que le cycliste marocain Al Hosseïn Sabbahi avait été couronné champion lors des éditions 2018 et 2020.
Sous la houlette de son président monsieur Abderrahmane Ethmane, la fédération mauritanienne de cyclisme vient de réussir son pari en organisant de la meilleure des manières cette compétition majeure inscrite au calendrier de l’Union cycliste internationale (UCI). Une participation et un niveau rehaussés cette année : 85 coureurs et 17 équipes représentant – outre la Mauritanie, pays-hôte – l’Algérie, l’Allemagne, l’Arabie Saoudite, la Belgique, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la France, la Guinée, la Libye, le Mali, le Maroc, Oman, les Pays-Bas, le Rwanda et la Tunisie.