Notre président parle bien français. Je ne parle pas de l’ancien président qui a encore des comptes à apurer avec la justice. Je parle de l’actuel. Celui qui est encore aux commandes. C’est un vrai francisant comme disent nos instituteurs chaque fois que l’un d’eux est capable de conjuguer un verbe du premier groupe au futur simple. Et quand un autre sait réciter l’alphabet, il est un bon bilingue. Alors, vraiment enchanté de voir que le président parle un si bon français au pays de Senghor sans que quiconque ne le lui reproche ou ne lui rappelle que l’Arabe est la langue de notre constitution nationale ou que le parlement vient juste il y a quelques mois de valider la loi d’orientation de l’éducation nationale qui refait de ‘’ la langue du Coran’’ comme aiment à le dire certains la base fondamentale des études quasiment au niveau de tous les ordres nationaux de l’enseignement. C’était juste une petite digression parce que quand votre président parle bien français et que votre présidente parle bien Anglais, ça ne doit pas passer inaperçu comme ça comme si de rien n’était. Maintenant le vrai sujet qui défraie la chronique, c’est bien sûr que l’ancien président est entre l’école de police et le tribunal criminel chargé de la corruption. Evidemment qu’il n’est pas seul. Il y a tout un monde avec lui et un autre contre lui. Ses avocats dont une femme qui fait beaucoup attirer, c’est-à-dire qui fait beaucoup parler d’elle surtout quand elle se déchaine et frise l’insolence de critiquer fortement nos tribunaux, nos juges, nos procédures et autres fonds et forme de notre inédit procès de la décennie. Eywe chez nous on dit que ‘’ le coup de sa main ne lui fait pas mal’’. Quand les leçons de bonne conduite, de procès irréprochable, d’une justice aux normes viennent du Liban, alors où faut-il fuir ? Il ya aussi un avocat sénégalais qui semble rompu aux histoires rocambolesques (Khalifa Sall, Karim Wade et probablement Sonko) vraiment un avocat bien entrainé aux frasques judiciaires à forts rebondissements. Un autre adage de chez nous dit ‘’ Que celui qui ne te connait pas, il te ‘’gâte’’ ‘’. Essayez de comprendre ça comme ça. Cet avocat sénégalais là est quelqu’un de très fort qui peut avec cette maitresse libanaise très sensuelle enlever des griffes de la justice mauritanienne un ancien président qui deviendra un nouveau député à la prochaine assemblée nationale. Regardez un peu comme c’est une coïncidence : Le président mauritanien très à l’aise en français à Dakar contre un député sénégalais de renom très mal à l’aise en Arabe à Nouakchott. Les dix amis co-accusés de l’ancien président seraient-ils des inculpés de luxe ? Bien logés, Bien nourris aux frais de l’Etat s’il vous plaît ! Et y a grosse crainte qu’ils ne soient bien blanchis. Pauvres prisonniers pensionnaires des prisons de Dar Naim, Aleg, et tous les autres pénitenciers nationaux dont la majorité sont ‘’gnoufés’’ qui pour un petit larcin d’un téléphone ne valant pas 200 à 300 MRU ou pour une tentative de vol d’un ‘’ kalbé’’ d’une femme ne contenant que 50 MRU. Si au moins ils avaient l’intelligence d’avoir volé des milliards ou dilapidé des centaines de terrains ou de voitures ou mis à genou des projets entiers ou empoché des commissions de millions d’euros ou de dollars, ils auraient été aujourd’hui dans des villas de luxe bien gavés de méchoui et de poulets et bien protégés du froid, des rats et des moustiques de leurs immondes et insalubres prisons. Salut !
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.