Selon des diverses sources en provenance de Tichitt, les hommes d’affaires du pays ont brillé par leur absence au 11eme festival des cités du Patrimoine qu’abritait cette ville. Seul le patron de la BCI, Isselmou Ould Tadjedine, membre de la puissante Union Nationale du patronat mauritanien (UNPM) a effectué le déplacement. Il a assisté à la cérémonie d’accueil et à d’autres festivités de l’évènement. Pourtant, jusqu’ici, nos hommes d’affaires surtout enrôlés dans cette Union nous avaient habitués à assister, en grandes pompes, aux festivals des villes du patrimoine. Un événement annuel qui mobilise, presque une semaine durant, tout le pays autour du président de la République et permet de revisiter un pan de l’histoire de ces cités et de la Mauritanie. Certains grands hommes d’affaires n’hésitaient pas, pour ne pas rater l’évènement à affréter des hélicoptères ou des aéronefs pour s’y rendre. Les cités du patrimoine étant toutes dans des zones très éloignées et enclavées. Que s’est-il passé alors du côté de nos autres argentiers? Le patron des patrons avait-il un agenda trop chargé ou était-il en voyage à l’étranger ? Dans tous les cas, l’absence de notre gotha d’hommes n’est pas passée inaperçue. Ce fut une grande déception des laudateurs, de ceux qui espéraient décrocher une audience depuis Tichit, de certains journalistes et des griots. Tout ce beau monde épiaient leur présence à ce festival. La générosité du patron de la BCI doit avoir été mise à rude épreuve, indique, avec humour un confrère contacté depuis Tichit.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.