La nuit du dimanche 27 au lundi 28 novembre, veille de la célébration du 62ème anniversaire de l’indépendance nationale, a été marquée par une vive tension dans la ville de Bababe.
Mis au parfum d’un projet d’organisation d’une manifestation pour dénoncer l’impunité dont jouissent les présumés auteurs de la pendaison de 28 militaires negro-africains au cours de la nuit du 27 au 28 novembre 1990, dans la base d’Inal, pour célébrer le 30éme anniversaire de l’indépendance de la Mauritanie, les autorités ont pris les devants.
Ainsi, des renforts constitués par des éléments des compagnies de police anti-émeutes ont été déployés dans la ville «pour prévenir!des risques de trouble à l’ordre public ».
S’exprimant à travers les réseaux sociaux, de nombreux habitants de la ville ont dénoncé « l’irruption des éléments des forces de l’ordre dans certains domiciles, notamment celui d’un jeune portant le surnom de Thomas Sankara, avec l’objectif d’arracher des téléphones portables».
Une initiative à l’origine d’affrontements entre policiers et populations.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.