Le problème d’eau au niveau de la ville de Tichit, la quatrième des cités du patrimoine est en passe d’être un vieux souvenir. Selon des sources concordantes sur place, les 16 forages réalisés dans les environs de la cité ont donné des indices de 30 m3/heure, chacun. L’eau potable est sortie des entrailles de la terre donnant un immense espoir aux populations de cette ville qui s’apprête à accueillir, en décembre prochain, la 11e édition du Festival des cités du patrimoine.
Ces forages, réalisés par le ministère de l’Agriculture et du programme de développement durable des Oasis (PDDO) et exécutés par l’entreprise Hydro For Afrique, entrent dans le cadre du programme TAAHOUDATY du Président de la République, Mohamed Cheikh Ghazwani.
Il faut rappeler qu’au cours d’une réunion, tenue en aout dernier, dans le cadre d’une réunion préparatoire de l’évènement, tenue dans l’hôtel de ville de Tichitt, le maire de la commune, Hamahoullah Wedou avait insisté sur l’urgence de trouver des solutions rapides aux problèmes d’enclavement, d’eau et de communication. C’est dire qu’ à quelques semaines de la tenue du festival, l’une de ses doléances est en passe d’être réalisée. En effet, l’eau consommée dans la ville est saumâtre, et affecte même la pratique de l’agriculture.
Aussi, il faut signaler que la ville de Tichitt est l’une des capitales départementales non raccordées à sa capitale régionale par une route bitumée. Aussi, pour franchir les 250 Km séparant Tichitt de Tidjikja, il faut compter entre 8 et 10 H de temps. Entre dunes de sables mouvants, des rochers et des rocs.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.