Ça y est ; la liste tant attendue du comité directeur de la CENI vient de tomber, par décret de la présidence de la République en date de 31 octobre 22, quelques heures avant la date butoir, fixée par l’accord entre le ministère de l’intérieur et les partis politiques de la majorité et de l’opposition. L’accouchement aura été difficile. Les partis politiques, en particulier de l’opposition ont peiné à trouver un consensus sur la nature de la composition de la CENI. Certains prônaient une « CENI indépendante », d’autres une CENI des partis politiques. Cette dernière option a fini par remporter puisque finalement les hommes et les femmes figurant sur la liste sont issus en majorité de partis politiques : 6 pour la majorité et 5 pour l’opposition. Pour y arriver, il a fallu que chaque bloc de partis désigne ses onze noms remis à la présidence qui a panaché et sorti les onze sages de cet organe, chargé d’organiser et de préparer les élections en vue.
Parmi les sages de la CENI, on trouve des hommes d’expérience: anciens ministres, anciens administrateurs, des acteurs politiques, un diplomate mais également 2 personnalités indépendantes, Coumba Sy et Ould Dahi, le constitutionnaliste, désignées, selon nos sources, par respectivement le RFD et l’UFP, deux partis qui penchaient pour une CENI composée de personnalités indépendantes.
Les membres de la commission ne vont pas tarder à se réunir, dans la journée pour choisir parmi eux, leur président et le reste du bureau
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.