Un jeune homme poignardé
Le quartier Kandahar d’Arafat a toujours été considéré comme une zone à haut risque. Les malfaiteurs y sont nombreux et ne se déplacent qu'en groupes. Braquages, vols et agressions s’y multiplient et le commissariat de police Arafat 3 reçoit chaque jour des dizaines de plaintes et déclarations de victimes de ces bandits sans scrupules.
Samedi 22 Octobre vers 18h, un jeune homme passe dans une ruelle non loin dudit commissariat. Le voilà interpellé par un djenk puant le haschich. « Hé, passe-moi ton téléphone, j’ai besoin d’appeler quelqu'un ! » Le jeune homme flaire un mauvais coup et répond : « Je n'en ai pas ». Le malfaiteur le prend par le collet. Le jeune homme réagit violemment, l'assaillant titube et tombe. Avant de se relever prestement, tirer un couteau et en asséner plusieurs coups au bras et à l’épaule de son courageux adversaire ! Celui-ci tombe en sang, le criminel s'enfuit sous les yeux de plusieurs témoins qui n'ont pas pu intervenir ni rattraper le fuyard. Heureusement, le blessé est évacué à temps à l'hôpital de l'Amitié ou son état est jugé stable. Aux dernières nouvelles, le coupable court toujours.
Une dangereuse bande sous les verrous
Depuis deux semaines, plusieurs quartiers de Dar Naïm vivaient dans la terreur. Une bande de dix malfaiteurs y ont commis des dizaines de vols, cambriolages, braquages et viols. La Brigade des recherches du banditisme (BRB) de la wilaya Nord décide de les identifier et traquer. Une piste amène ainsi les fins limiers à encercler et à investir, le Jeudi 20 Octobre, une petite maison au quartier carrefour Adrar de Tarhil. Menottes aux poings, plusieurs suspects sont conduits au siège de la brigade. Le lendemain, le reste de la bande est épinglé au grand complet.
Cinq fins atroces
Les bandits de grands chemins ont eu souvent des fins dramatiques. En voici quelques exemples. En 1995, le fameux « King Kong » –un sobriquet très adapté à son impressionnant gabarit – avait péri en voulant braquer un boutiquier au quartier Basra. Il s’était entêté à forcer la porte malgré l’avertissement du tenancier et avait reçu une balle en plein cœur. En 2007, le fameux Mbarek 19 fuyait vers Rosso, s’y convertit en docker au bac de Rosso, avant de finir par tomber à l’eau et se noyer dans le fleuve. En 2010, « Legos » qui venait de sortir de la prison de Nouadhibou tentait lui aussi de braquer un boutiquier à Riyad et ce dernier le tua d'un coup de fusil. La même année, Samba « caoutchouc » s’introduisit, très tôt dans la nuit, dans une blanchisserie d'Arafat, couteau à la main. Au cours de la bagarre qui s’en suivit, le blanchisseur parvint à lui subtiliser le poignard et lui en asséna plusieurs coups fatals. En 2017 au quartier Tinweich, c’est encore sous le feu d’un fusil que mourut le récidiviste Ould Msid alors qu’il essayait de braquer une épicerie en compagnie de deux complices.
Mosy