La nature de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), est au centre de multiples divergences entre les acteurs politiques, allant bien au-delà des clivages majorité/opposition.
Nourri à la sève de la verticalité et dans l’attente de consignes venues d’en haut, INSAF, le principal parti de la majorité, n’affiche encore aucune position connue sur le débat relatif à la nature d’une
CENI indépendante, ou composée des représentants des partis politiques.
TAWASSOUL, principale force de l’opposition, est favorable à un organe électoral composé des représentants des partis politiques.
Cette position est également partagée par l’Alliance Populaire Progressiste (APP), et ANF de ould Moine.
Attachés à l’esprit originel de la création des organes de régulation électorale, l’Union des Forces de Progrès (UFP) et le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), deux formations issues de l’opposition historique, sont favorables à une CENI composée de personnalités indépendantes.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.