La diaspora mauritanienne aura désormais le droit d’élire ses députés au suffrage universel direct, contrairement à l’ancienne formule, qui laissait le choix des représentants de cette importante frange de la communauté nationale, aux députés à l’issue des législatives.
Cette orientation est l’un des principaux résultats de la concertation entre le gouvernement et les partis politiques, organisée au cours du mois de septembre.
Réagissant par rapport à cette évolution, l’Union des Forces de Progrès (UFP/opposition) signale qu’il s’agit de l’une des propositions du parti sur « le vote de la diaspora et la transparence électorale, qui a été intégrée dans les conclusions finales » de la concertation.
Ainsi « le vote au suffrage universel de la diaspora pour élire ses députés, met fin à une grave violation de la constitution par la loi électorale qui existait jusqu’alors ».
Parmi ces conclusions, on peut rappeler l’augmentation du nombre de députés, la proportionnelle à 50% pour l’élection des députés, et le scrutin proportionnel intégral pour les élections régionales et municipales.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.