Les mauritaniens resteront-ils éternellement victimes de l’inflation et des commerçants véreux? La question mérite d’être posée particulièrement ces derniers temps où on a noté, par exemple, une diminution du poids de la baguette de pain vendue à 10 MRU, avec un prix resté constant.
Dans le même temps, le prix de la petite boite de gloria « Omela » est passé de 15 à 17 MRU, sans aucune explication pour le consommateur, condamné à encaisser tous les coups en silence.
Comment sortir de ce piège aux conséquences économiques et sociales désastreuses pour les couches moyennes et pauvres de la population ?
La transformation des produits du cru et le consommer local offriraient un début de solution.
Quel leadership pour y arriver ?
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.